Dans l’écriture de l’Histoire de Madagascar, la paléopalynologie, l’archéologie ou la linguistique, ont apporté des données scientifiquement démontrées qui peuvent corroborer les mythes et légendes de la tradition orale. Et quand ces données scientifiques infirment la mémoire vacillante, sélective ou anachronique, de ces mêmes traditions orales, force doit rester à la recherche scientifique. Dans cette écriture de l’Histoire de Madagascar, les publications scientifiques ont malheureusement oublié d’être accessibles au grand public. Et la connaissance historique, que le programme scolaire aurait dû bâtir progressivement dès les classes élémentaires, est restée orpheline de cette lacune éditoriale. En 2020, L’«Histoire de Madagascar» est venue, tardivement et partiellement, combler cette lacune. Mais, comme l’État malgache des années 1970-1980 avait pu laisser disparaître nombre de périodiques universitaires, aucune volonté politique n’a cherché à soutenir la publication et la large diffusion de cet ouvrage. Sylvain Urfer y a coordonné les travaux des universitaires Philippe Beaujard, Gabriel Rantoandro, Manassé Esoavelomandroso, Helihanta Rajaonarison, et Faranirina Rajaonah. En bibliographie, une soixantaine de références nationales et internationales, fort anciennes comme très récentes, invitent le lecteur à ouvrir les tiroirs gigognes du savoir. D’autres publications sérieuses devraient suivre pour que le vide, dont la nature a horreur, ne soit pas comblé par des inventions folkloriques magistrales. Madagascar a déjà connu une «génération sacrifiée» sur l’autel du socialo-communisme, il ne s’agirait pas de créer une autre génération martyre du révisionnisme culturel.
Dans l’écriture de l’Histoire de Madagascar, la paléopalynologie, l’archéologie ou la linguistique, ont apporté des données scientifiquement démontrées qui peuvent corroborer les mythes et légendes de la tradition orale. Et quand ces données scientifiques infirment la mémoire vacillante, sélective ou anachronique, de ces mêmes traditions orales, force doit rester à la recherche scientifique. Dans cette écriture de l’Histoire de Madagascar, les publications scientifiques ont malheureusement oublié d’être accessibles au grand public. Et la connaissance historique, que le programme scolaire aurait dû bâtir progressivement dès les classes élémentaires, est restée orpheline de cette lacune éditoriale. En 2020, L’«Histoire de Madagascar» est venue, tardivement et partiellement, combler cette lacune. Mais, comme l’État malgache des années 1970-1980 avait pu laisser disparaître nombre de périodiques universitaires, aucune volonté politique n’a cherché à soutenir la publication et la large diffusion de cet ouvrage. Sylvain Urfer y a coordonné les travaux des universitaires Philippe Beaujard, Gabriel Rantoandro, Manassé Esoavelomandroso, Helihanta Rajaonarison, et Faranirina Rajaonah. En bibliographie, une soixantaine de références nationales et internationales, fort anciennes comme très récentes, invitent le lecteur à ouvrir les tiroirs gigognes du savoir. D’autres publications sérieuses devraient suivre pour que le vide, dont la nature a horreur, ne soit pas comblé par des inventions folkloriques magistrales. Madagascar a déjà connu une «génération sacrifiée» sur l’autel du socialo-communisme, il ne s’agirait pas de créer une autre génération martyre du révisionnisme culturel.