Ambanja - La guerre se poursuit contre les trafiquants de cannabis


La Gendarmerie nationale mène une guerre sans faille contre le trafic illicite de stupéfiants et de drogues. Mais les hors-la-loi continuent de mener leurs affaires sales. CERTAINS trafiquants de drogue parviennent à se faufiler entre les mailles du filet des forces de l’ordre. Mais d’autres n’y échappent pas. Au début de cette semaine, la Gendarmerie nationale de la région Diana a intercepté 18 kg de cannabis séchés et trois litres et demi de liquide. C’était lors d’une descente musclée des gendarmes de la Brigade de Marovato, dans la commune rurale d’Ambohitran­driana, dans le district d’Ambanja. Ce, grâce à une étroite collaboration avec des gens de bonne volonté qui leur ont fourni des informations sur la plantation d’une quinzaine d’hectares de cannabis. Cette descente a permis de démanteler un nouveau réseau de trafiquants de cannabis. En arrivant sur les lieux, réputés fief des planteurs, les éléments ont appréhendé sept personnes en pleine cueillette des fleurs du chanvre indien. Leur âge varie entre 13 et 44 ans. Selon les explications fournies par la gendarmerie, quatre d’entre eux sont des mineurs âgés de 13 à 17 ans. Au cours de l’opération, tous les pieds de cannabis ont été enlevés et le champ a été  complètement détruit. Et les sept  individus  sont placés en garde-à-vue à Ambanja en attendant leur défèrement. Analabe « La gendarmerie nationale ne ménage pas ses efforts pour le démantèlement de sites de production de cannabis, mais elle a besoin de la coopération de tout le monde pour atteindre les objectifs », affirme le colonel Tovoson Andriatsirinaina, commandant du groupement de la gendarmerie de Diana. La consommation et le trafic de cannabis et de toutes autres formes de stupéfiant prennent des proportions très inquiétantes dans la région, surtout dans les districts d’Ambanja et de Nosy Be. Se ravitailler auprès d’individus qui travaillent dans les plantations de cannabis, dans la zone de Sambirano, n’est pas un fait nouveau. Celle-ci abrite la vaste forêt d’Analabe, réputée depuis des lustres  par  la culture de milliers de pieds de cannabis. Une évaluation confirmée par le matériel retrouvé sur place. Des opérations militaires y ont  été menées à plusieurs reprises afin d’éradiquer le trafic de produits stupéfiants, mais le réseau existe toujours. Bref, les opérations ponctuelles ne sont pas efficaces et ne suffisent pas pour éradiquer ce réseau, source de l’insécurité et des crimes dans la région Diana.
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