De l’or, du saphir, des armes et de la drogue dure ont été saisis par les douaniers à l’aéroport d’Ivato depuis juin. Les auteurs ont été démasqués malgré leur ingéniosité. C oups de filet des douaniers depuis juin à l’aéroport international d’Ivato. Un kilo et quatre cent soixante-dix grammes d’or, deux cent cinquante-cinq grammes de saphir, plus de quatre kilos d’héroïne, un pistolet automatique et deux fusils à pompe ont été découverts sur des trafiquants majoritairement indiens. Un Tanzanien, propriétaire de la drogue, a été soumis à un interrogatoire avant d’être présenté au Parquet qui l’a placé sous mandat de dépôt. L’héroïne a récemment été incinérée devant les représentants des autorités judiciaires et des services concernés. « En fait, il y a deux voies possibles pour les contrevenants, l’une transactionnelle et l’autre juridictionnelle. S’ils demandent la première, puis accordée dans les limites et conditions prévues par la loi, ils paient une amende ou la contre-valeur des marchandises et celles-ci leur seront restituées », explique le receveur Dinasoa Nirina Rabenandrasana. Ingéniosité D’après les informations glanées, certains trafiquants interceptés ont complètement abandonné leur camelote. Concernant l’arme de poing et les deux fusils à pompe décelés, ils ont immédiatement été récupérés par la police de l’air et des frontières (PAF) qui poursuit, pour sa part, l’enquête. Selon le receveur, le fameux flair des douaniers s’est, bel et bien, exercé dans leurs opérations fructueuses. « Les objets du trafic ont soigneusement été dissimulés et même le scanner ne les ont réellement pas détectés. Déjà, les passeurs font preuve de plus en plus d’ingéniosité pour tenter de réussir. Heureusement, nos agents, poussés de perspicacité, ont rapidement passé à une vérification approfondie, les menant à la découverte de l’or et de la drogue », souligne-t-il. Les poussières d’or retrouvées sur des femmes et hommes indiens ont été cachées dans une poudre de lait et un cirage. Parfois, ils les cèlent également dans des bracelets. « Ils font semblant d’être très calmes pour éviter nos regards », témoigne un agent. Quoi qu’il en soit, les frontières, notamment l’aéroport d’Ivato, commencent désormais à être hermétiques pour eux, comme l’a insisté Dinasoa Rabenandrasana. Il a félicité l’équipe y déployée non seulement pour son respect de l’éthique, mais aussi pour son dynamisme, malgré le sous-effectif dont elle souffrirait.
De l’or, du saphir, des armes et de la drogue dure ont été saisis par les douaniers à l’aéroport d’Ivato depuis juin. Les auteurs ont été démasqués malgré leur ingéniosité. C oups de filet des douaniers depuis juin à l’aéroport international d’Ivato. Un kilo et quatre cent soixante-dix grammes d’or, deux cent cinquante-cinq grammes de saphir, plus de quatre kilos d’héroïne, un pistolet automatique et deux fusils à pompe ont été découverts sur des trafiquants majoritairement indiens. Un Tanzanien, propriétaire de la drogue, a été soumis à un interrogatoire avant d’être présenté au Parquet qui l’a placé sous mandat de dépôt. L’héroïne a récemment été incinérée devant les représentants des autorités judiciaires et des services concernés. « En fait, il y a deux voies possibles pour les contrevenants, l’une transactionnelle et l’autre juridictionnelle. S’ils demandent la première, puis accordée dans les limites et conditions prévues par la loi, ils paient une amende ou la contre-valeur des marchandises et celles-ci leur seront restituées », explique le receveur Dinasoa Nirina Rabenandrasana. Ingéniosité D’après les informations glanées, certains trafiquants interceptés ont complètement abandonné leur camelote. Concernant l’arme de poing et les deux fusils à pompe décelés, ils ont immédiatement été récupérés par la police de l’air et des frontières (PAF) qui poursuit, pour sa part, l’enquête. Selon le receveur, le fameux flair des douaniers s’est, bel et bien, exercé dans leurs opérations fructueuses. « Les objets du trafic ont soigneusement été dissimulés et même le scanner ne les ont réellement pas détectés. Déjà, les passeurs font preuve de plus en plus d’ingéniosité pour tenter de réussir. Heureusement, nos agents, poussés de perspicacité, ont rapidement passé à une vérification approfondie, les menant à la découverte de l’or et de la drogue », souligne-t-il. Les poussières d’or retrouvées sur des femmes et hommes indiens ont été cachées dans une poudre de lait et un cirage. Parfois, ils les cèlent également dans des bracelets. « Ils font semblant d’être très calmes pour éviter nos regards », témoigne un agent. Quoi qu’il en soit, les frontières, notamment l’aéroport d’Ivato, commencent désormais à être hermétiques pour eux, comme l’a insisté Dinasoa Rabenandrasana. Il a félicité l’équipe y déployée non seulement pour son respect de l’éthique, mais aussi pour son dynamisme, malgré le sous-effectif dont elle souffrirait.