Covid-19 - La pandémie s'affaiblit dans la région Analamanga


Corollaire de la reprise du déconfinement progressif après quatre semaines de passage au confinement jugé total, la régression de la pandémie de coronavirus se confirme. Une journée sans mort. C'est le cas hier pour la région Analamanga, contrairement à ce qui se passe en régions. Le coronavirus vient de faire quatre victimes supplémentaires portant à cent cinquante six le nombre de décès à cause de la covid-19 au niveau national. Le cas de décès annoncé dans la région Atsimo-Andrefana est localisé à Toliara. Dans la région Boeny, la ville de Mahajanga vient de dénombrer deux morts. Dans la région Diana où cinq morts du coronavirus sont jusque-là recensés, une victime supplémentaire à Antsiranana rallonge la liste . Le maire de cette ville, Djavojozara parle « d'une femme de 85 ans enterrée le jour même de sa mort lorsque le résultat post-mortem d'un prélèvement effectué plus tôt à domicile est venu confirmer l'existence du coronavirus sur le corps». Quatre vingt nouveaux cas positifs sont signalés dans dix régions du pays. Epicentre Pour la première fois depuis le début du second semestre de cette année, la région Analamanga compte peu de nouveaux porteurs de la covid-19. Ils étaient vingt-sept hier. «Le nombre de personnes contaminées diminue dans la région Analamanga», selon la Pr Hanta Marie Danielle Vololontiana, porte-parole du centre de commandement opérationnel de la lutte contre le coronavirus. Deux cents guéris parmi les deux cent cinquante trois annoncés hier, sont d’Analamanga. « Avec ou sans facteur externe, cette baisse du niveau de propagation de la pandémie, notamment à Antananarivo, est normal après que la contamination a atteint le summum. Passé ce stade appelé pic, il ne devait plus y avoir un autre élan de propagation car les personnes déjà contaminées sont toutes soignées et les guéris ne transmettent plus le coronavirus. Il y a cependant eu une négligence dans la considération des trois étapes traversées par la pandémie : l'arrivée des cas importés, la multiplication des cas contacts, la persistance des cas communautaires. La gestion de la pandémie a dû passer par l'adoption d'une riposte ordonnée et appropriée à chaque étape», affirme Jerisoa Ralibera, leader du syndicat des paramédicaux. Dans la région Analamanga où les équipements de protection manquent aux agents de santé selon ce syndicaliste, soixante-neuf patients développent un état grave parmi les cent-trois répertoriés.
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