S'envoler de Mayotte à destination de Paris va ressembler au parcours du combattant dans les semaines à venir. Après Air Austral, contrainte de réorganiser sa desserte en raison de l'indisponibilité d'un de ses Boeing 787 avec notamment l'affrètement à partir du 24 août d'un Airbus A380 auprès d'Hifly, c'est au tour de Corsair de jeter les gants. Selon Les Nouvelles de Mayotte, la compagnie va interrompre le 10 septembre son vol direct Mayotte - Paris avec retour par Antananarivo en Airbus A330. Corsair effectuait deux rotations par semaine. L'A330 est appelé à se redéployer sur l'Afrique de l'Ouest où la compagnie du groupe TUI connaît un fort développement. La desserte de la Réunion se fera exclusivement en Boeing 747 bien trop gros pour se poser à Pamandzi. Petite consolation pour les Mahorais, le Mayotte - Réunion sera rétabli le 28 janvier 2019. Les vols directs Paris - Dzaoudzi ne seront reprogrammés qu'à partir de juin 2019. Corsair a toujours appréhendé la desserte de Mayotte sous le signe des pointillés n'hésitant pas à réduire la voilure lorsque le trafic s'essoufflait. La mise en ligne du Boeing 747 sur la Réunion à la place de l'Airbus A330 lui donnait un bon motif pour suspendre la desserte. L'an dernier en juillet août et jusqu'en janvier 2018, Corsait avait supprimé le Réunion - Mayotte mais l'avait remplacé par des vols directs Paris - Dzaoudzi en Airbus A330. Cette fois, et jusqu'en juin 2019, les vols directs passent à la trappe. Pour Corsair, la solution d'une desserte pérenne passe par le renouvellement de sa flotte. De passage à Maurice, Antoine Huet, directeur général adjoint en charge des affaires commerciales a dévoilé le calendrier dans les colonnes du Mauricien. « Nous allons confirmer d'ici à la fin de l'été les commandes d'avions pour remplacer nos Boeing 747 qui vont partir en 2020 et 2021. Nous sommes en discussions avec deux avionneurs, le choix n'a pas encore été arrêté. D'ici septembre, nous serons très contents de pouvoir annoncer la confirmation de nos commandes pour développer et faire grandir encore le nombre de dessertes sur la région. © JIR
S'envoler de Mayotte à destination de Paris va ressembler au parcours du combattant dans les semaines à venir. Après Air Austral, contrainte de réorganiser sa desserte en raison de l'indisponibilité d'un de ses Boeing 787 avec notamment l'affrètement à partir du 24 août d'un Airbus A380 auprès d'Hifly, c'est au tour de Corsair de jeter les gants. Selon Les Nouvelles de Mayotte, la compagnie va interrompre le 10 septembre son vol direct Mayotte - Paris avec retour par Antananarivo en Airbus A330. Corsair effectuait deux rotations par semaine. L'A330 est appelé à se redéployer sur l'Afrique de l'Ouest où la compagnie du groupe TUI connaît un fort développement. La desserte de la Réunion se fera exclusivement en Boeing 747 bien trop gros pour se poser à Pamandzi. Petite consolation pour les Mahorais, le Mayotte - Réunion sera rétabli le 28 janvier 2019. Les vols directs Paris - Dzaoudzi ne seront reprogrammés qu'à partir de juin 2019. Corsair a toujours appréhendé la desserte de Mayotte sous le signe des pointillés n'hésitant pas à réduire la voilure lorsque le trafic s'essoufflait. La mise en ligne du Boeing 747 sur la Réunion à la place de l'Airbus A330 lui donnait un bon motif pour suspendre la desserte. L'an dernier en juillet août et jusqu'en janvier 2018, Corsait avait supprimé le Réunion - Mayotte mais l'avait remplacé par des vols directs Paris - Dzaoudzi en Airbus A330. Cette fois, et jusqu'en juin 2019, les vols directs passent à la trappe. Pour Corsair, la solution d'une desserte pérenne passe par le renouvellement de sa flotte. De passage à Maurice, Antoine Huet, directeur général adjoint en charge des affaires commerciales a dévoilé le calendrier dans les colonnes du Mauricien. « Nous allons confirmer d'ici à la fin de l'été les commandes d'avions pour remplacer nos Boeing 747 qui vont partir en 2020 et 2021. Nous sommes en discussions avec deux avionneurs, le choix n'a pas encore été arrêté. D'ici septembre, nous serons très contents de pouvoir annoncer la confirmation de nos commandes pour développer et faire grandir encore le nombre de dessertes sur la région. © JIR