Document d'identité - Pénurie d’imprimés de CIN


Les imprimés de Carte d'identité nationale (CIN) sont à sec dans des districts. Le ravitaillement ne se fera pas d'ici peu. Des demandeurs de carte d'identité nationale (CIN) se font rejeter des bureaux de district, dans la ville d'Antananarivo. « Je suis venue faire un duplicata car la banque n'accepte plus mon document d'identité. Les responsables du district refusent d'accorder ma demande. Ils disent que je dois attendre car il n'y a plus assez d'imprimés », se plaint Linda Behavana, habitant dans le district de Tanà V, hier. Un responsable de ce district affirme que ce bureau administratif ne traite que les affaires urgentes, actuellement. « Il ne nous reste que très peu d'imprimés, alors que l'Imprimerie nationale ne peut pas nous ravitailler », indique-t-il. Cela fait plus d'un mois maintenant, que ces imprimés sont totalement épuisés, dans quelques districts, à savoir Tanà I et Tanà IV. « En attendant l'arrivée des documents, nous délivrons des certificats administratifs pour confirmer l'identité d'une personne. C'est provisoire pour ceux qui ont un besoin impératif, mais cela ne remplace nullement la CIN », souligne une source auprès du district de Tanà I. Le district IV n'a pas de solution, à part recevoir les demandes. Une source au sein du ministère de l'Intérieur et de la décentralisation indique par ailleurs qu’en attendant des solutions, ceux qui ont perdu leur CIN ne sont pas obligés de renouveler leur déclaration de perte dont la validité est de trente jours,. Ravitaillement Les candidats aux examens nationaux, ceux qui prennent l'avion, ou qui retirent de l'argent à la banque rencontrent des difficultés face à cet épuisement d'imprimés de CIN. La présentation de ce document d'identité est impérative, que ce soit à la banque, à l'embarquement de l'aéroport et aux épreuves d'examen officiel. Pourtant, il faudra encore attendre plus d'un mois avant l'arrivée des nouveaux imprimés. « Nous sommes sur le point d'achever les procédures pour les acquérir. Nous attendons, à la fin du mois d'août, le ravitaillement de 11 tonnes d'imprimés qui devraient nous suffire pendant 4 ans », précise Jean Angelson Randriam­boavonjy, directeur général de l'Impri­merie nationale. Devant le problème au port de Toama­sina, ce département du ministère des Finances et du budget a décidé d'envoyer via le transport aérien les imprimés, dans le but d'accélérer leur arrivée. Ce service coûte plus cher que celui du port. C'est la même société en Allemagne qui fabrique ces imprimés et les billets d'ariary. « Il y a une spécification technique à suivre, c'est pourquoi, on ne peut pas les remplacer par de simples papiers. Nous devrons donc attendre », poursuit Jean Angelson Randriamboavonjy.  
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