Mouvement pour la liberté d'expression - Une manifestation pacifique sous haute surveillance


Un important dispositif de sécurité a été déployé, hier, par les forces de l’ordre, pour barrer la route à la marche pacifique que les journalistes membres du Mouvement pour la liberté d’expression voulaient organiser. La présence d’éléments armés jusqu’aux dents, prêts à frapper au moindre débordement, n’a pas empêché plus d’un millier de citoyens déterminés à venir nombreux à Ankorondrano pour entamer la marche, et à Analakely pour attendre le cercueil symbolique.  Les dirigeants du mouvement de la presse, dans un souci d’éviter tout affrontement, ont toutefois pris la responsabilité de ne pas poursuivre la manifestation. Bien encadrée, celle-ci s’est terminée dans le calme, même si les forces de l’ordre, pour marquer leur présence, ont dû lancer des grenades lacrymogènes dans la foule de badauds présents à Soarano.   [caption id="attachment_3445" align="aligncenter" width="421"]Bien avant l’heure du rendez-vous des journalistes et des membres de la société civile, les forces de l’ordre s’installent près du rond-point d’Ankorondrano pour leur bloquer la rue ainsi qu’à tous les usagers, véhicules et piétons. Bien avant l’heure du rendez-vous des journalistes et des membres de la société civile, les forces de l’ordre s’installent près du rond-point d’Ankorondrano pour leur bloquer la rue ainsi qu’à tous les usagers, véhicules et piétons.[/caption]   [caption id="attachment_3447" align="aligncenter" width="348"]La marche pacifique ne va pas bien loin, arrêtée comme  on pouvait le prévoir par les forces de sécurité. La marche pacifique ne va pas bien loin, arrêtée commeon pouvait le prévoir par les forces de sécurité.[/caption]   [caption id="attachment_3448" align="aligncenter" width="331"]Le cortège funèbre doit rebrousser chemin et se réunit près du Gymnase d’Ankorondrano pour décider de la suite à donner à la Longue Marche vers la stèle  de la Liberté  de la presse. La lutte continue ! Le cortège funèbre doit rebrousser chemin et se réunit près du Gymnase d’Ankorondrano pour décider de la suite à donner à la Longue Marche vers la stèle de la Libertéde la presse. La lutte continue ![/caption]   [caption id="attachment_3449" align="aligncenter" width="333"]Alors que les manifestants ont commencé à se disperser, les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes dans la foule de badauds massés à Soarano. Alors que les manifestants ont commencé à se disperser, les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes dans la foule de badauds massés à Soarano.[/caption]   [caption id="attachment_3450" align="aligncenter" width="348"]Aux environs de la Gare de Soarano, des milliers de personnes frustrées par le Code  de la communication tel qu’il a été voté à l’Assemblée nationale, sont déjà présentes pour participer à l’enterrement de la Démocratie. Aux environs de la Gare de Soarano, des milliers de personnes frustrées par le Code
de la communication tel qu’il a été voté à l’Assemblée nationale, sont déjà présentes pour participer à l’enterrement de la Démocratie.[/caption]   [caption id="attachment_3451" align="aligncenter" width="384"]La stèle de la Liberté de la presse est d’ailleurs bien défendue par des hommes en uniforme.  La stèle de la Liberté de la presse est d’ailleurs bien défendue par des hommes en uniforme.[/caption]   [caption id="attachment_3452" align="aligncenter" width="352"]Le général Florens Rakotomahanina, chef de l’Emmo/Far d’Analamanga, et l’un des représentants les plus virulents de la société civile, l’artiste Vahombey, se serrent la main après avoir discuté, dans la fraternité, de certaines infiltrations troublantes dans la manifestation.  Le général Florens Rakotomahanina, chef de l’Emmo/Far d’Analamanga, et l’un des représentants les plus virulents de la société civile, l’artiste Vahombey, se serrent la main après avoir discuté, dans la fraternité, de certaines infiltrations troublantes dans la manifestation.[/caption]    
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