Les coupures de courant actuelles risquent de persister. La Jirama parle d’un « délestage tournant », à cause d’une panne technique à Andekaleka. Aucun quartier, aucun ménage à Antananarivo n’échappe à la mauvaise distribution et production d’électricité de la société nationale Jiro sy rano malagasy (Jirama). Hier soir, à l’heure des journaux télévisés, c’était autour des quartiers de Manjakaray, d’Ambohimangakely ou encore d’Itaosy, de supporter les éternelles coupures d’électricité. Avant-hier, c’était autour d’Antanimena. Et depuis quelques semaines, des ménages témoignent être victimes de surtension. « Tous nos appareils électriques branchés ont été détruits, en un instant », déplore une mère de famille habitant à Mahazo. Joint au téléphone, le directeur de la communication de la société, Feno Randrianarisoa, évoque à nouveau la panne technique de la centrale hydraulique à Andekaleka, qui fournit généralement l’électricité à Antananarivo. « Un délestage tournant se produira à Antananarivo, jusqu’à ce que la panne soit résolue », explique-t-il, sans mentionner un temps précis. La coupure de courant varierait d’une heure à trois heures. Alors que des ménages se plaignent d’être privés d’électricité pendant une journée ou une nuit entière. Grogne générale Certains quartiers sont également plus vulnérables que d’autres. Par exemple, à Itaosy, ce délestage se produit presque quotidiennement depuis quelque temps, alors que dans d’autres quartiers, comme à Ambohimangakely, les consommateurs de la Jirama sont plus gâtés car ils peuvent bénéficier de toute une journée électrifiée. « Cette coupure dépend des appels de charge », reprend Feno Randrianarisoa, en éludant les demandes de précision sur les possibles planifications du « délestage », comme il a indiqué. La Jirama trouve toujours des moyens pour faire patienter ses fidèles clients. Les coupures d’électricité ou d’eau, la surtension, deviennent plat quotidien des ménages malgaches, supportent amèrement jusque là. Mais plusieurs ménages commencent à grogner sérieusement, surtout avec l’actuelle révision des tarifs qui n’améliore nullement la qualité des services fournis. Miangaly Ralitera
Les coupures de courant actuelles risquent de persister. La Jirama parle d’un « délestage tournant », à cause d’une panne technique à Andekaleka. Aucun quartier, aucun ménage à Antananarivo n’échappe à la mauvaise distribution et production d’électricité de la société nationale Jiro sy rano malagasy (Jirama). Hier soir, à l’heure des journaux télévisés, c’était autour des quartiers de Manjakaray, d’Ambohimangakely ou encore d’Itaosy, de supporter les éternelles coupures d’électricité. Avant-hier, c’était autour d’Antanimena. Et depuis quelques semaines, des ménages témoignent être victimes de surtension. « Tous nos appareils électriques branchés ont été détruits, en un instant », déplore une mère de famille habitant à Mahazo. Joint au téléphone, le directeur de la communication de la société, Feno Randrianarisoa, évoque à nouveau la panne technique de la centrale hydraulique à Andekaleka, qui fournit généralement l’électricité à Antananarivo. « Un délestage tournant se produira à Antananarivo, jusqu’à ce que la panne soit résolue », explique-t-il, sans mentionner un temps précis. La coupure de courant varierait d’une heure à trois heures. Alors que des ménages se plaignent d’être privés d’électricité pendant une journée ou une nuit entière. Grogne générale Certains quartiers sont également plus vulnérables que d’autres. Par exemple, à Itaosy, ce délestage se produit presque quotidiennement depuis quelque temps, alors que dans d’autres quartiers, comme à Ambohimangakely, les consommateurs de la Jirama sont plus gâtés car ils peuvent bénéficier de toute une journée électrifiée. « Cette coupure dépend des appels de charge », reprend Feno Randrianarisoa, en éludant les demandes de précision sur les possibles planifications du « délestage », comme il a indiqué. La Jirama trouve toujours des moyens pour faire patienter ses fidèles clients. Les coupures d’électricité ou d’eau, la surtension, deviennent plat quotidien des ménages malgaches, supportent amèrement jusque là. Mais plusieurs ménages commencent à grogner sérieusement, surtout avec l’actuelle révision des tarifs qui n’améliore nullement la qualité des services fournis. Miangaly Ralitera