Ambohitrimanjaka - Une centaine de kilos de drogues détruite


Une centaine de kilos de drogues dures, d’une valeur de plus de 16 milliards d’ariary a été détruite, hier après-midi. Onze présumés mafieux impliqués ont été déférés. Mafia. Une partie d’un vaste réseau de trafiquants de drogues dures vient d’être démasquée. La preuve en est que 146,66kg dont, 4,120kg de méthamphétamine, 24,593kg d’héroïne, 81,217kg de cannabis pressé et 36,646kg de feuille de cannabis ont été brûlés et dissouts dans l’eau, hier vers 15h, à Ambohitriman­jaka. Les douanes malgache et mauricienne les ont détruits en présence de la presse, de la gendarmerie nationale, de la police nationale, du tribunal, d’un huissier, du bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) et de la commission inter-ministé­rielle de coordination de la lutte contre la drogue (CICLD). La valeur marchande de cette importante quantité de stupéfiants est de 16 468 249 200 ariary, selon les précisions obtenues. D’après les textes en vigueur et relatifs au code douanier, ces substances psychotropes sont des marchandises prohibées dont, les échanges, le commerce ainsi que la consommation sont hautement illicites. Un contre-test a été alors fait pour vérifier si c’était bien les drogues saisies, à Manjakandriana dans la soirée du jeudi 7 juin. « Ces marchandises auraient appartenu à Curly Chowrimootoo, qui purge déjà une peine d’emprisonnement pour trafic de drogue », comme l’a raconté l’Express.mu dans une publication d’hier. Histoire d’extradition Deux officiers de la Mauritius Revenue Authority (MRA) sont arrivés au pays et ont assisté à l’interrogatoire de ces présumés dealers, principalement pour les trois étrangers. Ils sont onze personnes dont trois Mauriciens, Madochee Jeremy Leratz, Jules Roddy Avoula et Marc David Plaîche, membres de la mafia, à être traduites devant le parquet d’Anosy, hier. Le résultat de leur comparution sera connu ce jour. Concernant le cas du trio mauricien épinglé dans cette affaire, la loi en vigueur démontre qu’il s’agissait d’une arrestation sur le territoire national et il sera donc jugé selon la loi malgache. De source judiciaire, cela n’empêche pourtant pas les deux administrations douanières, malgache et mauricienne, ainsi que la justice, d’établir une convention pour une extradition. De son côté, la gendarmerie se saisira encore d’une nouvelle enquête par rapport au transport et la détention de ces marchandises dangereuses.  
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