Teurorisme


Les hooligans sont de retour. Alors que l'on craignait des attentats terroristes dans les stades français durant l'Euro de foot, ce sont plutôt les supporters anglais et russes, arbitrés par les Marseillais, qui ont fait parler d'eux. On se serait cru revenu vingt-ans en arrière avec la belle époque des hooligans qui avait conduit à la radiation des clubs anglais de toutes les compétitions européennes dans les années 90. Il a fallu prendre des mesures particulièrement répressives pour rétablir la situation. De véritables scènes de guerre ont émaillé l'avant et l'après match entre Anglais et Russes au stade vélodrome de Marseille. Plusieurs blessés ont été dénombrés dont certains très graves. La police a également procédé à quelques interpellations. La fête européenne du foot est ainsi ternie par cet affrontement entre les plus violents des supporteurs du vieux continent. Pour un mois, partout où ils passeront, la police aura fort à faire même si le choix de Marseilles pour la tenue de ce match à haut risque, n'était pas opportun vu le tempérament des Marseillais qui en rajoutaient. On se demande ce qu'adviendra du prochain Euro quand les migrants seront bien intégrés dans la société européenne. Les hooligans risquent d'être multiraciaux. Pour le moment, le melting-pot se voit dans plusieurs nations. La France en est l'exemple. Bien avant la migration et plus que jamais. Les Bleus sont composés de joueurs issus de l'ancienne AOF et AEF à croire qu'il s'agit de la CAN et non de l'Euro. L'édition 2016 a ceci de particulier que grâce à la mondialisation, des pays jadis faire-valoir comme l'Albanie, la Suisse, l'Autriche composés de joueurs de diverses origines disputent la plus grande compétition européenne et tiennent tête aux grandes nations. La Slovaquie, l'Islande et le pays de Galles complètent la percée des pays émergents sans recourir aux «mercenaires». Ils ont éclipsé de grands pays comme les Pays-Bas , la Bulgarie , la Hongrie , la Grèce , le Danemark ... Difficile donc de vaticiner le futur vainqueur de cet Euro qui sort de l'ordinaire même si, au vu des premiers matches, les valeurs sûres comme la France, l'Angleterre, la Croatie, la Pologne tiennent bien leurs rangs de favoris . Il va falloir jouer le martyr pendant un mois pour ceux qui abhorrent le foot en attendant le dénouement. Mais on peut ne pas regarder le match et tourner le regard sur tout ce qu'il y a autour. Le fervent patriotisme des joueurs et des supporters tout au long du match. C'est tout un spectacle depuis l'exécution des hymnes nationaux jusqu'à la fin du match. Si on est habitué à La Marseillaise, au God save the Queen ou à l'hymne russe qui est resté le même que celui de l'ancienne URSS, on fait, en revanche, de véritables agréables découvertes avec les hymnes albanais, islandais, slovaque... Le dénominateur commun est qu'il est entonné par tout le stade et les joueurs mais ceux qui évoluent sous la bannière de leur pays d'adoption. Les supporters de chaque pays sont tous fiers de leur équipe et affichent ostensiblement les couleurs de leur nation. Une belle leçon à retenir à la veille de la fête nationale. Quelles que soient les circonstances, quel que soit le contexte, les symboles d'une nation sont sacrés. Ils ne sont pas les propriétés d'une seule personne, la fête nationale n'est pas un banal anniversaire pour faire l'objet de surenchère politique. C'est le cas pour le moment. Bien évidemment on peut tout changer de la Constitution, au drapeau national en passant par le nom du pays et l'hymne national. Pourquoi pas après tout   Certains ont même changé de nom comme le Dahomey rebaptisé le Bénin. D'autres ont changé de nom et de sexe comme la Haute-Volta devenue le Burkina-Faso. On peut lancer un concours pour trouver le nom du plus grand pays de l'océan Indien, de la 4e plus grande île du monde mais qui est la plus pauvre sur la planète. Vous l'avez trouvé. Imbéc...île. Sylvain Ranjalahy
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