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Energie – L’hydrolienne en renfort

Alternative hors réseau. L’utilisation de la technologie hydrolienne sera décuplée selon les responsables au sein du ministère de l’Énergie, de l’eau et des hydrocarbures (MEEH) afin de desservir les localités hors de portée du réseau interconnecté de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. La déclaration a été effectuée samedi dernier lors d’une visite ministérielle sur le site du projet Ambatoloana situé dans le village d’Amboara­kely, district de Manjakan­driana. Le projet a pour objectif de répondre aux besoins criants en matière d’électrification rurale en recourant aux énergies renouvelables, notamment les courants fluviaux et marins.  Le but étant de tester la faisabilité opérationnelle d’un système de production d’électricité hybride intégrant une hydrolienne, en vue de pouvoir à termes être implanté sur d’autres sites fluviaux ou marins. Pour le MEEH, « il s’agit alors de dupliquer le projet Ambatoloana sur près de quatre-vingt sites sur tout le territoire national dans la mesure où le taux  d’électrification est encore au plus bas surtout dans les milieux ruraux », déclare Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’eau et des hydrocarbures.  En effet, le taux d’accès à l’électricité, à Madagascar, reste très faible (6 %), notamment en zone rurale, ce qui limite le développement  économique et a des impacts négatifs sur l’éducation et la santé. La faible densité des habitations en zone  rurale associée à une demande limitée en énergie de la population rend les petites solutions hors  réseaux plus pertinentes qu’une extension du réseau national.  Investissement  Malgré le potentiel hydroélectrique, l’installation de petites centrales nécessite cependant des investissements et travaux importants pour un petit nombre  d’abonnés, ce qui freine leur déploiement. De plus, l’hydrolienne fonctionne exactement sur le même principe qu’une éolienne pour l’air. Sauf que l’hydrolienne exploite cette même force cinétique, dans l’eau. Ces appareils relativement volumineux mesurent généralement plusieurs dizaines de mètres. Par ailleurs, cinquante-huit villes sur les cent quinze, composant l’ensemble du réseau de la Jirama sur le territoire national subissent toujours les effets du délestage.  Outre ces cent quinze villes approvisionnées en électricité et ces cinquante-huit villes en souffrance, le reste du pays est toujours en attente de branchement. Ainsi, avec cette technologie où, les courants demeurent relativement stables et réguliers, de même que les marées sont prévisibles et calculables à l’avance, la production d’électricité est donc plus régulière et prévisible, ce qui permet d’anticiper la production intégrée au réseau électrique.  Harilalaina Rakotobe

Le taux de pénétration de l’électricité dans la Grande île est encore bien loin du compte. Des alternatives sont imaginées pour rattraper le coup

Alternative hors réseau. L’utilisation de la technologie hydrolienne sera décuplée selon les responsables au sein du ministère de l’Énergie, de l’eau et des hydrocarbures (MEEH) afin de desservir les localités hors de portée du réseau interconnecté de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. La déclaration a été effectuée samedi dernier lors d’une visite ministérielle sur le site du projet Ambatoloana situé dans le village d’Amboara­kely, district de Manjakan­driana. Le projet a pour objectif de répondre aux besoins criants en matière d’électrification rurale en recourant aux énergies renouvelables, notamment les courants fluviaux et marins.
Le but étant de tester la faisabilité opérationnelle d’un système de production d’électricité hybride intégrant une hydrolienne, en vue de pouvoir à termes être implanté sur d’autres sites fluviaux ou marins. Pour le MEEH, « il s’agit alors de dupliquer le projet Ambatoloana sur près de quatre-vingt sites sur tout le territoire national dans la mesure où le taux d’électrification est encore au plus bas surtout dans les milieux ruraux », déclare Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’eau et des hydrocarbures.
En effet, le taux d’accès à l’électricité, à Madagascar, reste très faible (6 %), notamment en zone rurale, ce qui limite le développement économique et a des impacts négatifs sur l’éducation et la santé. La faible densité des habitations en zone rurale associée à une demande limitée en énergie de la population rend les petites solutions hors réseaux plus pertinentes qu’une extension du réseau national.

Investissement
Malgré le potentiel hydroélectrique, l’installation de petites centrales nécessite cependant des investissements et travaux importants pour un petit nombre
d’abonnés, ce qui freine leur déploiement. De plus, l’hydrolienne fonctionne exactement sur le même principe qu’une éolienne pour l’air. Sauf que l’hydrolienne exploite cette même force cinétique, dans l’eau. Ces appareils relativement volumineux mesurent généralement plusieurs dizaines de mètres. Par ailleurs, cinquante-huit villes sur les cent quinze, composant l’ensemble du réseau de la Jirama sur le territoire national subissent toujours les effets du délestage.
Outre ces cent quinze villes approvisionnées en électricité et ces cinquante-huit villes en souffrance, le reste du pays est toujours en attente de branchement. Ainsi, avec cette technologie où, les courants demeurent relativement stables et réguliers, de même que les marées sont prévisibles et calculables à l’avance, la production d’électricité est donc plus régulière et prévisible, ce qui permet d’anticiper la production intégrée au réseau électrique.

 

2 commentaires

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  • et voilà la grande démarche stratégique de notre président pour résoudre toute complication face à la Jirama; l’autre problème dans ce domaine c’est les trafiques des citernes faites par les employeurs et je crois bien que si on arrive bien à gérer tous les dégâts financiers et matériaux dans cette société, il pourrait atteindre un fruit de travail très efficaces!

  • Si Madagascar arrive à travailler sur les ressources exploitables pour pouvoir fournir de l’énergie, je pense que nous ne serons pas le dernier en terme de développement, Avoir plus de l’énergie possible est une sorte de qualification. Chaque recoin de Madagascar est rempli des eaux et des hydrocarbures pour dire que beaucoup de région bénéficiera ce projet.