Malgré son insistance pour une révision de la loi électorale avant l’organisation des prochaines élections, l’opposition n’a pas encore eu de réponse jusqu’à maintenant. L'avenir des revendications de l'opposition, concernant la modifi- cation du code électoral, dépend de l'orientation de la décision du gouvernement. La majorité des députés qui soutiennent le gouvernement ont fixé des conditions particulières pour tout examen ou approbation.« Si l’Exécutif présente un projet de loi à ce sujet, nous sommes prêts à l’examiner », a déclaré hier le député Paulbert Velontsara, président du groupe parlementaire IRD) à l'Assemblée nationale, lors d’un entretien téléphonique.Ainsi, ces élus de la majorité sont prêts à toute modification de ce code, si le gouvernement est également prêt à apporter des réformes à ce code.Le député de Port-Bergé a toutefois corrigé qu'il n’a aucune intention de proposer des modifications de ce code. Pour les députés de l'IRD, il ne faut plus toucher à cette loi. “Pourquoi le changer alors que c'est ce qui nous a conduits au changement de pouvoir dans le pays?”, a déclaré le président du groupe parlementaire. Autres articles Il est donc patent que ces députés IRD ne procéderont pas à ce changement, même si l'opposition et la société civile ainsi que le conseil oecuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) ont intensifié la pression en ce sens. Les députés de l'opposition demandent qu'il y ait une loi spéciale pour contrôler la manière de faire campagne et la limitation du budget pouvant être utilisé par les candidats aux élections. Il y a aussi un examen d'autres articles définissant le respect de la démocratie et de la liberté d'expression pendant la période électorale. Mais les chances d’aboutissement de ces revendications semblent plutôt minimes. A moins que l’Exécutif accepte les demandes de ces partis politiques d'opposition et de la société civile. Le porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a déjà annoncé qu'il ne fallait plus toucher à ce code. « C'est le même qui a été utilisé lors de l'élection de 2018, alors quelle est la raison de le toucher à nouveau? », a-t-elle dit.
Malgré son insistance pour une révision de la loi électorale avant l’organisation des prochaines élections, l’opposition n’a pas encore eu de réponse jusqu’à maintenant. L'avenir des revendications de l'opposition, concernant la modifi- cation du code électoral, dépend de l'orientation de la décision du gouvernement. La majorité des députés qui soutiennent le gouvernement ont fixé des conditions particulières pour tout examen ou approbation.« Si l’Exécutif présente un projet de loi à ce sujet, nous sommes prêts à l’examiner », a déclaré hier le député Paulbert Velontsara, président du groupe parlementaire IRD) à l'Assemblée nationale, lors d’un entretien téléphonique.Ainsi, ces élus de la majorité sont prêts à toute modification de ce code, si le gouvernement est également prêt à apporter des réformes à ce code.Le député de Port-Bergé a toutefois corrigé qu'il n’a aucune intention de proposer des modifications de ce code. Pour les députés de l'IRD, il ne faut plus toucher à cette loi. “Pourquoi le changer alors que c'est ce qui nous a conduits au changement de pouvoir dans le pays?”, a déclaré le président du groupe parlementaire. Autres articles Il est donc patent que ces députés IRD ne procéderont pas à ce changement, même si l'opposition et la société civile ainsi que le conseil oecuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) ont intensifié la pression en ce sens. Les députés de l'opposition demandent qu'il y ait une loi spéciale pour contrôler la manière de faire campagne et la limitation du budget pouvant être utilisé par les candidats aux élections. Il y a aussi un examen d'autres articles définissant le respect de la démocratie et de la liberté d'expression pendant la période électorale. Mais les chances d’aboutissement de ces revendications semblent plutôt minimes. A moins que l’Exécutif accepte les demandes de ces partis politiques d'opposition et de la société civile. Le porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a déjà annoncé qu'il ne fallait plus toucher à ce code. « C'est le même qui a été utilisé lors de l'élection de 2018, alors quelle est la raison de le toucher à nouveau? », a-t-elle dit.