Fin de semaine très importante pour les pêcheurs de quatre villages du district d’Ambilobe. Désormais, ils auront à gérer les ressources halieutiques, sur lesquelles repose leur subsistance, pour qu’elles soient bien conservées. Dates historiques pour le district d'Ambilobe, en particulier pour les groupements de pêcheurs des villages d’Antsatrana, Ampasivelona, Ankazom- borona et Antenina dans les communes rurales de Beramanja et Antsohibon- drona. La loi N°2015-053 sur le Code de la pêche et de l’aquaculture à Madagascar, stipule que les ressources halieutiques font partie du patrimoine national et doivent être gérées de façon durable dans l’intérêt de tous. Dans ce sens, le ministère de la Pêche et de l'économie bleue a promulgué l’arrêté N° 29211-2017 qui fixe les modalités de transfert de gestion des ressources halieutiques et des écosystèmes aquatiques (TGRH-EA). C’est ainsi que, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’aménagement des pêcheries de la zone BATAN (Baie d'Ambaro, Tsimipaika, Ampasindava et Nosy Be), ce ministère, en partenariat avec les communautés des pêcheurs et le WWF, a procédé à la mise en place des TGRH-EA, dans quatre villages de la Baie d’Ambaro située dans la partie occidentale de la région Diana. C’est une bonne nouvelle pour les pêcheurs locaux qui ont traversé de nombreuses et longues étapes avant d’arriver à ce stade. C'es t égalemen t un bon exemple de conservation donné par la Baie d’Ambaro, en tant que pilote. C'est enfin une g r ande p remiè re à Madagascar. Gestion responsable L’aboutissement de ce processus s’est traduit par des cérémonies de ritualisation et d’officialisation des contrats de transfert de gestion, afin de marquer le démarrage et la mise en vigueur effective d’une gestion durable et responsable des ressources halieutiques basée sur la gouvernance locale des pêcheries. La présence de deux rois, celui des Antakarana et celui des Sakalava Bemihisatra, a été particulièrement remarquée. Des zébus ont été immolés et des repas communautaires ont été servis. Le ministre de la Pêche et de l'économie bleue, Paubert Mahatante Tsimanaoraty, entouré des élus et des autorités régionales conduites par le gouverneur Daodo Arona Marisiky, a clairement indiqué, en prenant la parole, que l'existence de nombreux intérêts marins exige un devoir et une responsabilité à long terme pour veiller à ce qu'ils ne disparaissent pas. «Ce transfert de gestion signifie que l’État a confiance en vos communautés. Il s’agit de responsabilité. Soyez-en digne car l’avenir de nos richesses halieutiques dépend de vous et de votre gestion», indique-t-il. Selon les explications de Tiana Ramahaleo, directeur de conservation du WWF qui a soutenu financièrement et techniquement la mise en œuvre du processus, ce transfert de gestion responsabilise les associations de pêcheurs locaux pour la gestion durable et la protection des ressources halieutiques, notamment les poissons, les crevettes et les crabes, ainsi que les écosystèmes dans une zone de plus de 9 000 hectares dans les quatre villages. Ceci pour que leur exploitation soit durable, afin d’améliorer le niveau de vie des communautés côtières, augmenter leurs sources de revenus, et pour que les générations futures puissent en bénéficier. La durée du contrat de gestion est de deux ans et pourrait être renouvelée après évaluation de la performance des gestionnaires pendant cette période. Hormis le côté officiel, les pêcheurs et les populations locales ont organisé partout des festivités pour marquer l’évènement. Une série de discours a été également prononcée devant les écoles primaires publiques de chaque village. Elles ont pris fin, comme toujours, par la distribution de gilets de sauvetage destinés aux pêcheurs et aux patrouilleurs qui assurent le contrôle et la surveillance communautaire.
Fin de semaine très importante pour les pêcheurs de quatre villages du district d’Ambilobe. Désormais, ils auront à gérer les ressources halieutiques, sur lesquelles repose leur subsistance, pour qu’elles soient bien conservées. Dates historiques pour le district d'Ambilobe, en particulier pour les groupements de pêcheurs des villages d’Antsatrana, Ampasivelona, Ankazom- borona et Antenina dans les communes rurales de Beramanja et Antsohibon- drona. La loi N°2015-053 sur le Code de la pêche et de l’aquaculture à Madagascar, stipule que les ressources halieutiques font partie du patrimoine national et doivent être gérées de façon durable dans l’intérêt de tous. Dans ce sens, le ministère de la Pêche et de l'économie bleue a promulgué l’arrêté N° 29211-2017 qui fixe les modalités de transfert de gestion des ressources halieutiques et des écosystèmes aquatiques (TGRH-EA). C’est ainsi que, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’aménagement des pêcheries de la zone BATAN (Baie d'Ambaro, Tsimipaika, Ampasindava et Nosy Be), ce ministère, en partenariat avec les communautés des pêcheurs et le WWF, a procédé à la mise en place des TGRH-EA, dans quatre villages de la Baie d’Ambaro située dans la partie occidentale de la région Diana. C’est une bonne nouvelle pour les pêcheurs locaux qui ont traversé de nombreuses et longues étapes avant d’arriver à ce stade. C'es t égalemen t un bon exemple de conservation donné par la Baie d’Ambaro, en tant que pilote. C'est enfin une g r ande p remiè re à Madagascar. Gestion responsable L’aboutissement de ce processus s’est traduit par des cérémonies de ritualisation et d’officialisation des contrats de transfert de gestion, afin de marquer le démarrage et la mise en vigueur effective d’une gestion durable et responsable des ressources halieutiques basée sur la gouvernance locale des pêcheries. La présence de deux rois, celui des Antakarana et celui des Sakalava Bemihisatra, a été particulièrement remarquée. Des zébus ont été immolés et des repas communautaires ont été servis. Le ministre de la Pêche et de l'économie bleue, Paubert Mahatante Tsimanaoraty, entouré des élus et des autorités régionales conduites par le gouverneur Daodo Arona Marisiky, a clairement indiqué, en prenant la parole, que l'existence de nombreux intérêts marins exige un devoir et une responsabilité à long terme pour veiller à ce qu'ils ne disparaissent pas. «Ce transfert de gestion signifie que l’État a confiance en vos communautés. Il s’agit de responsabilité. Soyez-en digne car l’avenir de nos richesses halieutiques dépend de vous et de votre gestion», indique-t-il. Selon les explications de Tiana Ramahaleo, directeur de conservation du WWF qui a soutenu financièrement et techniquement la mise en œuvre du processus, ce transfert de gestion responsabilise les associations de pêcheurs locaux pour la gestion durable et la protection des ressources halieutiques, notamment les poissons, les crevettes et les crabes, ainsi que les écosystèmes dans une zone de plus de 9 000 hectares dans les quatre villages. Ceci pour que leur exploitation soit durable, afin d’améliorer le niveau de vie des communautés côtières, augmenter leurs sources de revenus, et pour que les générations futures puissent en bénéficier. La durée du contrat de gestion est de deux ans et pourrait être renouvelée après évaluation de la performance des gestionnaires pendant cette période. Hormis le côté officiel, les pêcheurs et les populations locales ont organisé partout des festivités pour marquer l’évènement. Une série de discours a été également prononcée devant les écoles primaires publiques de chaque village. Elles ont pris fin, comme toujours, par la distribution de gilets de sauvetage destinés aux pêcheurs et aux patrouilleurs qui assurent le contrôle et la surveillance communautaire.