Zones nationales et régionales - Les transporteurs réclament la reprise


Les transporteurs desservant les zones régionales et nationales ont manifesté hier au niveau de la gare routière de Fasan’ny karana. Ils sont touchés directement par les conséquences de la fermeture des régions, Analamanga, Atsinanana, Sava. « Laissez-nous travailler. On n’a plus rien à manger. Nos enfants souffrent », indique un chauffeur de taxi-brousse rencontré à la gare routière de Fasan’ny Karana. Ils demandent à travailler comme ceux dans les zones suburbaines ou urbaines. Des banderoles ont été brandies au niveau du Fasan’ny karana. Sur les banderoles, les revendications sont soulignées. « Les semaines de fermeture ont été dures. On ne pourra pas affronter une semaine de plus », se plaint un trans­porteur du Fasan’ny karana. Selon leurs explications, des transporteurs opèrent clandestinement malgré la fermeture des régions. « On voit actuellement que beaucoup de personnes sortent de la capitale pour rejoindre la RN7. Les frais de transport sont maintenant jusqu’à 60 000 ariary pour aller à Antsirabe. Des non-professionnels opèrent aussi », indique un responsable de la zone desservant la RN7. Pas de demi-mesure Pour la plupart, leur point de départ se trouve au niveau des zones limitrophes de la région, il s’agit par exemple d’Analamanga Parc ou encore Ankazobe. Les mouvements de la capitale vers les autres régions continuent malgré les interdictions. Ce qui les désavantage par rapport à d’autres trans­porteurs clandestins. C’est sur cette lancée que les trans­porteurs ont fait appel à la prise de responsabilité des autorités. « Nous ne voulons plus de cette demi-mesure. Nous réclamons un confinement total ou la reprise des transports », a indiqué leur représentant lors d’une rencontre avec la presse. Des réunions ont été tenues au niveau de chaque gare routière de la capitale.
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