Prévention de la maladie - Le vaccin anti-Covid-19 attendu


Une enquête effectuée par Transparency International/Initiative Madagascar a révélé le souhait de plusieurs Malgaches à se faire vacciner contre la Covid-19. Les vaccins tardent à venir. 76%. C’est le pour­centage des personnes qui souhaitent se faire vacciner contre le coronavirus, selon une enquête réalisée par Transparency International/Initiative Madagascar, au mois de mars, dans le cadre du projet Ara-maso. L’enquête a été effectuée auprès de mille sept cents personnes qui habitent à Analamanga, à Atsinanana et à Matsiatra Ambony. Elles sont âgées de plus de 18 ans. 80% des personnes qui sont favorables à ce vaccin, sont âgées de plus de 50 ans. Presque la totalité des personnes enquêtées estiment que les vaccins doivent être gratuits et non obligatoires. Le vaccin anti-Covid-19 est désiré. Il se fait attendre. Deux semaines après l’inscription de Madagascar au mécanisme Covax, les vaccins ne sont pas encore là. Selon des indiscretions, le vaccin russe Spoutnik-V aurait la faveur des autorités. Des commandes auraient été même passées. Coïncidence ou pas, elles ont lieu après la présentation des lettres de créances du nouvel ambassadeur russe au président de la République à Iavoloha la semaine passée. Le chef d’État Andry Rajoelina a annoncé, il y a une semaine, que Mada­gascar va opter pour deux vaccins, dans la campagne de vaccination anti-covid. Des vaccins qui seraient efficaces contre le variant sud-africain qui circule à Madagascar, actuellement. Selon l’avis des spécialistes, Spoutnik serait le plus efficace après Moderna. Pour ce qui est du souci de la grande masse sur la liberté de choisir à se faire vacciner ou non, le pr sident de la République a déjà annoncé que ces vaccins ne seront pas obligatoires. Ce seront les volontaires auprès des personnels de santé et des forces de l’ordre et des personnes âgées, qui seront les prioritaires dans cette campagne de vaccination. « Avec cette forte propagation du coronavirus, il n’y a que la vaccination de masse qui permettra d’endiguer l’épidémie. On pourrait s’acheminer vers une immunité collective, avec ce taux de positivité élevé. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. Il faudra encore a t tendre quelques années. Mais les dégâts seront lourds, avant cette immunité collective », indique un médecin, qui exhorte la vaccination.
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