Industrie du kidnapping - Un cerveau arrêté enquêté pour corruption


Retour à la case départ. Le cerveau de kidnapping arrêté à Tsimbazaza mardi est arrivé à Toamasina. Hier, la Section des Recherches Criminelles (SRC) de la gendarmerie nationale à Toamasina de la capitale de Betsimisaraka saisie de l’affaire, a commencé à lui tirer les vers du nez. Des informations filtrées au compte-goutte révèlent qu’il est incriminé pour une affaire, autre que celle du kidnapping de Harman Kamis en novembre 2018, pour lequel il a bénéficié d’une mise en liberté provisoire dans des circonstances qui laissent pantois. D’ailleurs, sa douteuse remise en liberté a provoqué la traduction devant le conseil de discipline de cinq magistrats de la cour d’appel de Toamasina, lesquels ont fait l’objet de prises de mesures exemplaires. L’affaire naissante qui vient s’ajouter à celle relatif au kidnapping d’Harman Kamis qui est encore en suspens porterait sur une forte suspicion de corruption, d’où son expéditive remise en liberté. Le suspect est une personne de l’entourage d’une parlementaire. Il a été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Ambala­tavoahangy au mois de décembre 2018 pour rapt, avant qu’il ne soit relâché quelques mois après. Objet de mandat d’arrêt, ce candidat malheureux lors de la dernière élection législative se trouvait dans un bureau de l’hémicycle lorsque les gendarmes ont débarqué. Après avoir pris la fuite au volant d’un tout-terrain, il a abandonné son véhicule et s’est barricadé dans un lieu d’aisance où il a été appréhendé par les forces de gendarmerie.
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