Gouvernance minière - La réponse cinglante du ministre des Mines


Détermination. «Un train peut s’arrêter à une gare. Il y a des voyageurs qui descendent et il y a des voyageurs qui montent. Et quand la porte se ferme, le train poursuit son voyage». C’est à travers ces mots que le ministre Fidiniavo Ravokatra a fait allusion à la démission médiatisée du secrétaire exécutif de l’EITI Daniella Randriafeno la semaine dernière dans son discours lors de la présentation publique et la remise officielle des rapports EITI 2017 et 2018. Les remouds autour de la démission du secrétaire exécutif de l’EITI n’ont pas été du goût du ministre des Mines et des ressources stratégiques. Chaque haut responsable désigné de ce pays connait ses limites. «Chacun estime jusqu’où il peut assurer ses responsabilités. Si ce responsable veut démissionner, c’est son choix mais il ne doit pas rejeter la faute sur les autres», a-t-il explicité en indiquant que c’est faux de dire que l’état n’a pas contribué au fonctionnement de l’EITI. Il a indiqué que le gouvernement a alloué 140 millions ariary en novembre au secrétariat exécutif et que la contribution à l’EITI est inscrite dans la loi de finances initiale.
Plus récente Plus ancienne