Prévu faire 90 km, le parcours a été raccourci par les organisateurs pour quelque 55 kilomètres. Le tour du circuit proprement dit compte 1,5 km et les 56 coureurs du Tour cycliste international de Madagascar ont dû faire 30 tours. Décidé attaquer dès le huitième tour, Mazoni Rakotoarivony a été tout simplement héroïque. Il a pu maintenir une belle allure de course avec une moyenne de 37 km à l’heure, pour au final, arriver avec une avance d’une minute et dix-huit secondes, sur le Français Vincent Graczyk qui termine second, sur le Hollandais Bob Van Den Hengel (3e) et Jean Marc Rakotonirina (4e) de l’équipe malgache XXL qui étaient tous dans le même temps. Avance considérable « Après l’avance considérable de Bob Van Den Hengel, il fallait vraiment réagir, déjà pour gagner l’étape 2, mais aussi lui reprendre du temps. C’était très dur, mais j’ai tenu bon. Il faudra ménager les efforts, car la course est vraiment lancée et c’est maintenant qu’il faut s’accrocher pour pouvoir briller au final », estime Mazoni Rakotoarivony, endossant le maillot Eau vive du vainqueur mais aussi celui d’Unicef en tant que premier malgache de l’étape. Cette réaction a fait gagner à Mazoni vingt précieuses places, au classement général. S’il a dû perdre plus de dix minutes sur le maillot jaune Bob Van Den Hengel après le tour de ville de Toamasina, au départ de Brickaville à Moramanga, il a pu réduire son retard à 9mn 17s. [caption id="attachment_15205" align="aligncenter" width="264"]

