JIRAMA - Découvertes de failles durant les évaluations


Les évaluations des responsables de la Jirama ne sont pas encore terminées. Des failles ont été découvertes. Le suspense est maintenu pour les responsables au sein de la compagnie nationale d’Électricité et d’eau de Madagascar. Les évaluations et les entretiens de ces directeurs généraux adjoints et directeurs se poursuivent. «Nous entrons dans le quatrième jour des entretiens. Ces évaluations ont été prévues durer deux jours. Mais nous nous sommes aperçus que ces exécuteurs sont loin des défis. Nous voulons analyser les fonds des problèmes et les failles, pour les corriger», déclare Solo Andriamanampisoa, président du Conseil d’administration (PCA) de la Jirama, hier. Ces responsables se seraient justifiés par le «manque de ressources humaines» au niveau de leur direction. D’autres auraient signé une feuille de route sans comprendre leurs missions. Ces entretiens ont, par ailleurs, permis la découverte d’informations qui n’ont jamais été relevées. «Nous n’étions au courant ni de l’achat de plusieurs compteurs qui ne sont même pas utilisés, ni de l’achat de plusieurs tonnes de ciment qui ne sont, malheureusement, plus utilisables, que lors de ces évaluations», lance le ministre de l’Énergie et des hydrocarbures, Andry Ramaroson. Ces responsables vont connaître leurs sorts, ce week-end, ou au début de la semaine prochaine. À en croire ces hauts responsables, tous ne seront pas évincés. Seuls ceux qui présentent une menace, pour de nombreuses raisons, seront éliminés. «Les contrats de performance seront rectifiés, s’ils ne répondent pas aux  besoins des consommateurs et de l’État. Ceux qui obtiennent une bonne note seront maintenus. Les passables devront apporter d’autres solutions à examiner. Ceux qui obtiennent une note au-dessous de la moyenne seront demandés à proposer un autre poste qu’ils maitrisent», informe le ministère de l’Énergie et des hydrocarbures, plus clément envers ces responsables. Ces responsables sont soumis à des évaluations, tous les six mois. La première évaluation a eu lieu à la fin du mois de mars, avec le directeur général et l’intéressé. En cette deuxième évaluation, ces responsables sont évalués par le Conseil d’administration et le ministère de l’Énergie et des hydrocarbures. Le directeur général, Rivo Radanielina est le grand absent de ces réunions. Son état de santé justifierait son absence. «L’État injecte, continuellement, du fonds pour sauver la Jirama. Les agents de la Jirama sont payés pour les gérer. Des résultats sont, donc, attendus. De nombreux problèmes ne sont pas résolus. Ces évaluations vont nous aider à déterminer qui sont aptes à assurer ces missions». Le syndicat autonome des travailleurs de la Jirama a déclaré, hier, qu’il n’est pas contre ces évaluations, mais critique la divulgation de l’identité de ces responsables évalués, sur les réseaux sociaux.
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