AMBOHIBAO - Deux anciens détenus et leur acolyte abattus


Trois malfaiteurs armés ont été surpris en train de grimper la clôture d’une maison, jeudi minuit, à Ambohibao. Ils sont tombés sous les balles des gendarmes. C’est terminé pour trois truands qui voulaient attaquer une maison, jeudi minuit, à Antalamohitra-Ambohibao. Ils se sont retrouvés nez à nez avec les gendarmes dirigés par le commandant de compagnie d’Ambohidratrimo. Ils ont mortellement été frappés par les projectiles au cours d’un échange de coups de feu. Un habitant du quartier les a vus porter un sabre et les a immédiatement signalés aux patrouilleurs. Ceux-ci ont cherché dans les parages et les ont surpris en train d’escalader la clôture d’une propriété. Les bandits ont fui les lieux dès qu’ils ont remarqué les gendarmes. Poursuivis, ils ont alors tiré sur eux. L’escadron a riposté avec des tirs nourris pour se défendre. Touchés, les fuyards n’ont pas survécu. Deux pistolets de fabrication locale, deux munitions de calibre douze, une arme à feu factice, un sabre, diverses amulettes et des téléphones ont été récupérés sur eux. Selon les informations lues dans leurs cartes d’identité nationale, le premier avait 30 ans, demeurant à Ambohimirary-Anjozorobe. Le second, 23 ans, venait de Merimandroso-Ambohidratrimo et le dernier, 48 ans, habitait à Firavahana-Fenoarivobe. Les gendarmes ont vérifié leurs portables. Plusieurs messages y ont été enregistrés. Le dernier concerne la préparation de cette attaque avortée. Lien D’autres contiennent un projet de braquage, une menace de mort, une extorsion de fonds à quelques cibles et la préparation d’une série d’invasions dans les districts d’Ambohidratrimo, d’Ankazobe, d’Anjozorobe et de Manjakandriana. Sur la base de l’analyse de preuves et indices recueillis, les fins limiers soupçonnent un lien entre ces scélérats et la bande à Emile Randrianarisoa ou Iarisy, ce caïd étant activement recherché pour l’incendie et meurtre de trente-trois innocents à Ankazobe. Les deux d’entre les défunts étaient des anciens détenus. L’un avait déjà été incarcéré à Antanimora et l’autre à Tsiafahy. Ils ont récemment retrouvé la liberté. Les dépouilles ont été transportées à la morgue du centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala. L’enquête se poursuit.
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