Pour ce premier trimestre de l’année scolaire 2023 – 2024, les difficultés commencent à se présenter sous différentes formes. L’absence fréquente des élèves est très préoccupante en ce moment. Une énième difficulté pour les parents dans l’éducation de leurs enfants. Les écoles primaires publiques (EPP) de presque tous les fokontany de la ville d’Antananarivo font face à un sérieux problème. La même chose pour quelques établissements secondaires. Les bancs des salles de classe commencent à se vider petit à petit. « Chaque salle de classe commence à présenter cinq absences, en moyenne journalière », selon une directrice d’école d’Anosibe. La plupart de ces élèves manquent l’école près de trois fois par semaine. « Pour la plupart, on ne les voit que le lundi et le vendredi, juste pour garder leur place. Chaque parent a ses propres raisons pour ne pas envoyer ses enfants à l’école », poursuit la directrice. C’est le cas d’un petit garçon en classe de neuvième, il a manqué l’école ce mardi. « Je ne peux plus aller à l’école tous les jours. Soit ma mère n’a pas de quoi nous donner à manger le matin, comme c'est le cas aujourd’hui (ndlr : mardi matin), soit nous sommes obligés de l’aider dans son travail pour apporter plus de sous à la maison », explique ce petit garçon. Il ne vient plus que très rarement, il est même proche de l’abandon de l’école.
Pour ce premier trimestre de l’année scolaire 2023 – 2024, les difficultés commencent à se présenter sous différentes formes. L’absence fréquente des élèves est très préoccupante en ce moment. Une énième difficulté pour les parents dans l’éducation de leurs enfants. Les écoles primaires publiques (EPP) de presque tous les fokontany de la ville d’Antananarivo font face à un sérieux problème. La même chose pour quelques établissements secondaires. Les bancs des salles de classe commencent à se vider petit à petit. « Chaque salle de classe commence à présenter cinq absences, en moyenne journalière », selon une directrice d’école d’Anosibe. La plupart de ces élèves manquent l’école près de trois fois par semaine. « Pour la plupart, on ne les voit que le lundi et le vendredi, juste pour garder leur place. Chaque parent a ses propres raisons pour ne pas envoyer ses enfants à l’école », poursuit la directrice. C’est le cas d’un petit garçon en classe de neuvième, il a manqué l’école ce mardi. « Je ne peux plus aller à l’école tous les jours. Soit ma mère n’a pas de quoi nous donner à manger le matin, comme c'est le cas aujourd’hui (ndlr : mardi matin), soit nous sommes obligés de l’aider dans son travail pour apporter plus de sous à la maison », explique ce petit garçon. Il ne vient plus que très rarement, il est même proche de l’abandon de l’école.