Andavamamba - Une femme tue son mari


Une dispute conjugale a viré en homicide dans un foyer à Andavamamba. En s’emportant, une femme a poignardé son mari en pleine poitrine. Crise de folie à Andavamamba. Une scène de ménage a coûté la vie à un père de famille âgé de vingt-trois ans. Poignardé par sa propre épouse, la victime n’a pas survécu. L’homicide a été commis dans la soirée d’avant-hier. Aux alentours de 21h30, le corps inerte du jeune homme a été conduit à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Avant qu’elle ne succombe, la victime s’est battue tant bien que mal contre la mort. Après l’agression, elle a été d’emblée évacuée à l’hôpital d’Ampefiloha. Les médecins urgentistes ont tenté l’impossible pour essayer de l’arracher à la mort mais ils ne pouvaient pas faire grand-chose pour le sauver. Après avoir perdu beaucoup de sang, le jeune père de famille n’a pas survécu. À huis clos Le crime a été perpétré en début de soirée. Engagé dans une dispute qui s’est faite entendre dans le voisinage, le couple a fait fi de rester dans son foyer. Ne se doutant pas que le pire allait être commis, les personnes des environs se sont tenues à l’écart de la confusion. Dans leur foyer, le mari et son épouse en étaient pour leur part venus aux mains. Emportée par la colère, la mère de famille s’est saisie d’un couteau qu’elle a trouvé dans la cuisine pour se déchaîner avec sur son mari. Touché en pleine poitrine, le mari s’est affalé. Ayant réalisé l’ampleur de son acte, la jeune femme a cherché de l’aide. Des membres de la famille du blessé sont venus à la rescousse. Sans tarder, ils l’ont évacué à l’hôpital. Entre-temps, l’auteure de l’agression mortelle a été conduite à la brigade criminelle. Soumise au feu roulant des questions, elle a reconnu avoir commis l’homicide. D’ailleurs, l’arme du crime a été retrouvé dans leur maison. Une autopsie devait être pratiquée hier sur la dépouille. Faute de médecin légiste pour le faire en raison du mouvement de grève à l’hôpital d’Ampefiloha, cela n’a pas pu être effectué bien que la police criminelle ait émis un réquisitoire. Pour récupérer le corps, la famille a dû laisser une lettre d’engagement au service morgue. Hier après-midi, les proches du défunt ont été autorisés à prendre la dépouille. Le couple a un enfant en bas âge.
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