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Le taux de participation est un des défis du processus électoral. Pour le relever, la CENI en appelle à l’engagement des candidats et de leurs partisans. Une responsabilité de tous. C’est ainsi que la Commi-ssion électorale nationale indépendante (CENI) considère l’éducation citoyenne sur le processus électoral et la mobilisation des électeurs à aller voter. Dans son discours à l’issue du tirage au sort des numéros des candidats dans le bulletin unique, Retaf Arsène Dama Andriana-risedo, président de la CENI, a demandé aux candidats de s’engager dans la mobilisation électorale, “sans attendre la période de campagne électorale”. En référence aux deux précédents scrutins présidentiels, à savoir ceux de 2013 et de 2018, le taux de participation est un des challenges. “Nos efforts de recensement électoral durant la refonte de la liste électorale auront été vains si le taux de participation est faible”, ajoute le patron de la Commission électorale. Cet appel, lancé aux candidats, n’est pas anodin. À quelques reprises, Retaf Arsène Dama Andrianarisedo a fustigé la passivité, voire l’inaction des acteurs politiques dans l’éducation électorale et lors de la mobilisation citoyenne durant la refonte de la liste des électeurs. Cette fois-ci, de prime abord, le numéro un de la CENI a voulu devancer les éventuelles passivités ou mauvaise foi en lançant son appel de vive voix et publiquement. Prenant la balle au bond, des candidats ont profité de l’appel du président de la Commission électorale pour dénoncer les restrictions imposées aux meetings politiques.