Élections : Des communes risquent d’être sans candidat


La période de dépôt des dossiers des prétendants à prendre part aux communales, arrive à terme, aujourd’hui. Les candidatures reçues, jusqu’ici, ne concernent que moins de trois-cents communes. Journée décisive. C’est la dernière journée de la période de dépôt des dossiers de candidature pour les élections communales. À quelques heures de la fermeture des portes, pourtant, il n’y a pas foule auprès des Organes de vérification et d’enregistrement des dossiers de candidatures (OVEC). À l’allure où vont les choses, le risque que des communes se retrouvent sans candidat est à prévoir. Le délai légal du dépôt des dossiers de candidature arrive à terme, ce jour, à 17 heures. Les prétendants à s’aligner dans la course aux municipales et au communales traînent, pourtant, toujours les pieds. Le bilan communiqué par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à la fin de la journée d’hier, fait état de trois-cent cinquante-huit dossiers de candidats au poste de maire, concernant deux-cent quatre-vingt-quinze communes. Au total, il y a mille sixcent quatre-vingt-quinze communes à la recherche d’un maire et de conseillers municipaux ou communaux. S’agissant des conseillers, justement, seulement centvingt-deux dossiers de liste de candidats au poste sont enregistrés auprès des OVEC, jusqu’ici. Ils ne concernent que centcinq circonscriptions électorales. Aux dernières nouvelles, aucune rallonge n’est prévue. D’autent plus qu’aucun texte ne prévoit cette option. Durant une conférence de presse, mardi, Philibert Randriamanantsoa, vice-président de la CENI, a réaffirmé qu’aucun report du deadline n’était envisagé. Des voix avancent la lourdeur administrative, ou encore, des difficultés à réunir la caution nécessaire comme motifs de l’atermoiement des candidats. Moins de 20% Seulement, au regard de la bousculade auprès du tribunal d’Anosy, par exemple, pour se procurer des copies du casier judiciaire, les aspirants maires ou conseillers, ont attendu le dernier moment pour se décider à franchir le pas des intentions et faire acte de candi­dature. Le vice-président de la CENI, a indiqué qu’un allègement des procédures pour la confection des dossiers de candidature est prévu. Le fait qu’à une journée de la fin de la clôture de la période de dépôt des dossiers, on en est encore à moins de 20% des communes ayant des candidats inscrits, n’est, cependant, pas rassurant. Face à la presse, le commissaire électoral a évoqué l’option légale d’organiser des élections partielles dans l’éven­tualité où des circonscriptions n’ont pas de candidat, comme le prévoit la loi sur les ressources des Collectivités territoriales décentralisées (CTD), et les modalités d’élection. « Dans ce cas de figure, toutefois, le gouvernement devra prendre des mesures concernant la gestion des communes », a ajouté Philibert Randria­manantsoa, faisant référence à la nomination d’une délégation spéciale. Au risque de reporter leur prétention électorale à une autre échéance électorale, ceux qui veulent concourir pour être maire ou conseillers devront s’empresser à se rendre auprès des OVEC. À Antananarivo, une seule candidature est enregistrée, jusqu’à hier. Il s’agit de celle de Faniry Alban Rakotoarisoa, portant les couleurs de l’« Antoko politika madio » (APM). Les porte-étendards des mastodontes de l’arène politique que sont la coalition « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRD), et le « Tiako i Madagasikara » (TIM), se dévoileront en cette dernière journée de dépôt des dossiers de candidature.  
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