Tsimbazaza - Un banquier dérobe 400 millions d’ariary


Devant les responsables de la sécurité, plus de 400 millions d’ariary ont été dérobés en plein jour dans une banque. Le principal suspect est un employé même de l’agence. Plus de 400 mil­lions d’ariary subtilisés en catimini dans une banque à Tsimbazaza. La disparition de ce pactole a été signalée avant-hier à la brigade criminelle. Un employé de l’agence, où le vol a été commis, fait l’objet d’un avis de recherche. La photo ainsi que les dernières informations connues sur ce principal suspect, âgé de quarante-deux ans, sont affichées dans les services de police. Des complices sont également dans le collimateur des enquêteurs. Un coup du moins trop facile avec une somme faramineuse à la clé. Les responsables de la sécurité ne sont pas intervenus et l’alarme ne s’est pas déclenchée. C’était le fugitif lui-même qui aurait gardé les clés du coffre d’après la police et il n’aurait fait que se servir. D’après les préjudices déclarés, 215 millions d’ariary que des convoyeurs de fonds venaient de déposer pour approvisionner le guichet automatique de billets pour la semaine sont tombés dans l’escarcelle du suspect. Le présumé voleur aurait, de surcroît, fait main basse sur 225 millions d’ariary gardés dans la caisse. La valeur dérobée s’élève de ce fait, à un total de 440 millions d’ariary. En cavale À la lumière des informations communiquées, le forfait a été commis à l’heure du déjeuner, entre midi et 14 heures, devant les objectifs des caméras de la banque. Profitant de la pause de ses collègues, le quidam aurait fait sortir les fonds sous les yeux et à la barbe des agents de sécurité qui n’auraient vu que du feu. Des témoignages révèlent, néanmoins, qu’il aurait fait des allées et venues pour charger tout l’argent à bord de sa Renault Clio. Le quadragénaire devait reprendre le travail à 14 heures mais il a manqué à l’appel. De longues heures d’absence ont fini par mettre la puce à l’oreille de son supérieur hiérarchique. Le tour de passe-passe a été porté au grand jour en fin d’après-midi vers 17 heures, après la fermeture de l’agence aux clients. La dernière adresse connue de l’employé en cavale est à Anjomakely Amboanjobe. Des hommes de la police criminelle se sont rendus chez lui, mais il s’est déjà évanoui dans la nature. Les signalements de sa Renault Clio, immatriculée 9881 TBB sont, en revanche, communiqués aux éléments opérationnels. Andry Manase
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