Plan sectoriel de l'éducation - L’examen CEPE maintenu


Les neuf ans d’études prévues dans le plan sectoriel de l’éducation pour le premier cycle sont respectés. L’examen officiel CEPE se déroulera, chaque année. Inchangé. L’examen officiel CEPE (Certificat d’études primaires élémentaires) ne sera pas supprimé. C’est ce que le ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et professionnel par intérim, professeur Félicitée Rejo-Fienena a déclaré, lors de l’ouverture de la revue sectorielle conjointe du plan sectoriel de l’éducation, au Carlton Anosy, hier. « La réforme de l’éducation que nous sommes en train de réaliser est pour nous, les Malgaches. Nous ne faisons que ce qui nous convient. Les partenaires financiers nous appuient en facilitant le processus vers cet objectif. Selon la décision de gouvernement, le calendrier scolaire ne changera pas. Il n’y a rien qui change, nous sommes encore à l’heure de l’évaluation. Et l’examen CEPE existera toujours », affirme t-elle. La durée de premier cycle de l’éducation de neuf ans est respectée. Et l’examen officiel se fera chaque année. Débat sur le calendrier Une évaluation des deux ans d’application du plan sectoriel de l’éducation (PSE), se déroule depuis hier jusqu’à samedi. Elle vise non seulement à améliorer le processus mais surtout à rectifier quelques points. « Le PSE est une réforme du système d’éducation dans le pays. Il n’est pas une chose figée. Il faut toujours rectifier ce qui n’est pas adapté. Il est aussi important que, ce que nous réalisons actuellement soit associé à la politique générale de l’État (PGE) et rime également avec le cadrage de l’Initiative Émergence de Madagascar (IEM). L’objectif vise à améliorer la qualité de l’éducation sur tous les aspects et à tous les niveaux. L’accès à l’éducation pour tous les enfants malgaches est primordial », poursuit le ministre. Les écoles catholiques exigent et ne veulent pas changer d’avis sur le fait de maintenir le calendrier scolaire existant auparavant. « Depuis le début de l’application du Plan sectoriel de l’éducation, nous ne nous sommes jamais cachés pour exprimer notre point de vue. Nous avons contesté ce nouveau calendrier scolaire. Cela ne correspond pas à la réalité d’aujourd’hui. Nous espérons une réponse favorable dans cet atelier », affirme Père Guy Noel Randrianantoanina, directeur national des écoles catholiques à Antana­narivo (Dinec). Les écoles privées ont choisi de ne pas encore aborder leur décision à ce sujet. Le calendrier scolaire dans la réforme de l’éducation s’étale de mars jusqu’en novembre. La rentrée scolaire a été déjà décalée depuis 2017. Ce calendrier a été choisi afin d’éviter l’abandon scolaire surtout lors des périodes cycloniques. Des chamboulements de calendrier scolaire risquent de se manifester.  
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