Basibasy Morombe - Une seconde attaque armée fait un mort


Un propriétaire de charrette a été tué par balles à Maharihy Basibasy. C’est après un coup raté que les dahalo ont repris leur attaque armée. Inattendu. Un charretier a fait les frais d’une violente embuscade menée par un groupe de dahalo, mardi au lever du jour, à Maharihy, commune de Basibasy, district de Morombe. Il a été abattu par balles, selon les informations signalées par des sources civiles et gendarmes. Aucune réanimation ne lui était possible puisqu’il aurait perdu beaucoup de sang. De ce chef, il ne s’est pas tenu trop longtemps. Ces malfaiteurs ont surpris leurs cibles en caravane qui allaient rejoindre le marché de Tanandava. « Ils sont soudainement sortis des broussailles et ont tiré des coups de feu pour les disperser et éloigner de leur charrette. Dans le sauve-qui-peut, aucune d’entre elles n’a osé opposer de résistance. De plus, leur camarade était déjà à terre après être passé par les armes », relate un gendarme en service dans la circonscription de Befandriana Sud au sujet des circonstances. Revanche Prises d’assaut, les victimes se sont fait dérober. La valeur de préjudices n’a pourtant pas été signalée. Après avoir obtenu ce qu’ils voulaient, les dahalo ont rapidement vidé les lieux en ne laissant aucune trace dans les buissons. Soixante-douze heures plus tard, la gendarmerie n’a toujours pas de nouvelles d’eux. Toutefois, elle continue la recherche à travers la collecte de renseignements territoriaux. Ce vol aggravé de meurtre serait la revanche de ces bandits de grand chemin qui ont raté un coup sur la RN9, à Andranoboka Ankatsakatsa, toujours dans le district de Morombe, dimanche. Ils comptaient piéger un taxi-brousse et une autre voiture en plein midi, alors qu’un gendarme armé se trouvait parmi les passagers à bord. Cet élément des forces de l’ordre a immédiatement ouvert le feu pour dissuader ces coupeurs de route qui venaient de placer un tronc d’arbre au milieu de la chaussée pour immobiliser les véhicules. Face à ce climat de terreur et à cette insécurité qui ne fait plus de quartier, les villageois et notamment les usagers de la RN9 lancent un appel de détresse, selon Jean Mahatratsy, témoin oculaire de la scène de dimanche.
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