Investissement - Madagascar intéresse les Japonais


Des entreprises nippones ont montré leurs intérêts d’investir dans la grande île. Elles lorgnent surtout sur les mines, l’agriculture, le commerce ainsi que le tourisme. Après la Chine, voici les entreprises japonaises qui frap­- pent à nos portes. Plusieurs sociétés nippones s’intéressent à nouer des relations commerciales avec des entreprises malgaches. Elles projettent d’investir dans la Grande île.  Selon un responsable auprès de la Japan international cooperation agency (Jica), « des entreprises japonaises opérant dans divers secteurs d’activités ont montré leurs intérêts à investir à Madagascar. Les mines, l’agriculture, le commerce ainsi que le tourisme sont les secteurs concernés par ces investissements ». Du côté de l’ambassade de Madagascar à Tokyo, les campagnes de promotion des investissements et du commerce battent leur plein. « Le Japon s’intéresse de plus en plus à l’Afrique, et il ne faut pas que Madagascar rate le coche », explique Andonirina Ratodisoa, conseiller économique auprès de l’ambassade à Tokyo. Selon toujours notre source, « une entreprise travaillant dans le tourisme projette d’emmener des touristes à Madagascar et de faire la promotion de la Grande île auprès de la population japonaise ». Conglomérat actif La présence du Japon à Madagascar est surtout très visible dans le secteur minier, avec les investissements de Sumitomo dans l’exploitation de nickel et de cobalt. Ce conglomérat, très actif dans divers secteurs au pays du soleil levant, fait partie des actionnaires du projet Ambatovy. Son investissement se chiffre à des milliards de dollars. Il n’en reste pas moins pour d’autres sociétés comme BMC international dans le secteur de la collecte des impôts à Madagascar, à travers l’installation des caisses enregistreuses. Et ce, sans parler de la présence sur les routes des voitures « made in Japan » comme les marques Toyota, Nissan, Isuzu, Honda, Mitsubishi, Komatsu… Avec la tenue prochaine de la sixième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), cette forme de coopération sera d’autant plus renforcée. Une lourde délégation de 150 entreprises japonaises annonce d’ailleurs sa participation à cette rencontre internationale, dans la capitale kenyane au mois d’août. Lova Rafidiarisoa
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