Fibre optique - Baisse du coût de la connexion internet envisagée


La libéralisation de la fibre se concrétise. Les usagers peuvent espérer amoindrir les frais de connexion avec la fibre. Concurrence oblige, les usagers peuvent espérer une révision des prix de la connexion via la fibre optique après l’annonce de l’entrée d’un nouvel opérateur sur ce marché. Le monopole s’effrite. Telma ne sera plus, désormais, le seul maître à bord du marché de la fibre optique sur le territoire national. L’avènement de ce deuxième opérateur concrétise ainsi la semi ouverture de la libéralisation du marché de la fibre optique. Annoncé, à travers un décret, en début du mois de décembre dernier par le ministère de la Poste, des Télécommunications et du Développement Numérique, le duopole composé des opérateurs Telma et Gulfsat prend effet. « Afin de garantir une meilleure qualité de service et permettre la mise en place d’une saine concurrence, les opérateurs titulaires de licence de télécommunication sont autorisés à construire des liaisons nationales sous conditions limitant le nombre d’opérateurs à deux pour le seuil de vingt-cinq millions d’habitants et trois opérateurs pour le seuil de cinquante millions d’habitants» peut-t-on lire dans ce décret. L’État s’est engagé à concrétiser sa volonté de libéraliser le secteur des télécommunications mais, avec ces conditionnalités, afin d’assurer un équilibre sur le marché. La consommation en termes de connectivité internet via la fibre est encore faible. Prix plafond Ces prérequis sont imposés afin d’éviter une saturation du marché et en même temps d’écarter les risques de pertes pour ces opérateurs. Conditionnalité que Gulfsat a donc remplie au mieux, face aux autres opérateurs aspirant à la fibre. La fin du monopole signifierait une meilleure accessibilité pour toutes les bourses dans la mesure où, à force de concurrence, les offres seront de plus en plus abordables. En situation de monopole, les prix sont souvent sujets à la hausse. Une situation qui va à l’encontre de la politique de démocratisation de l’internet véhiculée par les autorités. Dans les îles voisines ou encore sur le continent, il y a des offres internet qui tournent autour de vingt à vingt-neuf euros. Avec la libéralisation de ce monopole, Madagascar pourra également bénéficier de ce genre d’offre. « Un prix plafond sera défini sous peu et indiqué à ces deux opérateurs par voie de décret. L’objectif étant d’impacter directement sur le pouvoir d’achat des usagers de la fibre. Dans le cas où un manquement à ce plafond ou au cahier des charges imposé par l’État serait constaté, notre agence se chargera des mesures à prendre » explique Laurent Rakotomalala directeur général de l'Autorité de régulation des technologies de la communication (ARTEC). Pour le moment, le coût de l’accès à la fibre reste au dessus de la barre des deux cent mille ariary. Un luxe pour la plupart des Malgaches sans compter le faible taux de pénétration de l’internet au niveau national. Étant donné que la population actuelle avoisine les vingt-cinq millions d’âmes, les deux autres opérateurs devront alors attendre que la population se décuple pour espérer passer à la vitesse de la fibre
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