La lutte contre le paludisme demeure une lutte de longue haleine. Le vecteur de la maladie change de comportement. Prenez garde des piqûres des moustiques. Le vecteur du paludisme n’attend ni la pleine nuit, ni le fait d’être à l’intérieur des maisons, pour se nourrir de sang humain. Cet insecte a changé de comportement. Les heures d’identification de piqûre se prolongent. « Les moustiques ont été connus pour attaquer sa victime entre 22 heures et 2 heures du matin. Ces dernières années, il a été constaté qu’il entre en action dès 20 heures, le soir, et jusqu’au petit crépuscule, le matin», explique en premier temps, le Dr Mauricette Andria-mananjara, coordinateur du Programme de lutte contre le paludisme, auprès du ministère de la Santé publique. Elle continue, par la suite, que ce petit animal est devenu « exophile ». « Auparavant, il a eu la préférence à se trouver à l’intérieur des maisons. Maintenant, il a tendance à se situer à l’extérieur des habitations », rajoute-t-elle. On redoute, par ailleurs, la recrudescence du paludisme « autochtone » dans la région d’Analamanga. Le dépistage de cas positifs dans le district d’Atsimondrano, au mois de mars, a alerté le ministère de la Santé publique, qui a, tout de suite, agi pour « maîtriser» la situation. L’élimination de la transmission de la maladie par un moustique vivant dans la région a été, pourtant annoncée, ces dernières années. Des investigations sont en cours pour confirmer l’existence de vecteur de paludisme autochtone. Complication Le prolongement de la saison de transmission du paludisme est également remarqué. Elle dure jusqu’au mois de mai, si habituellement, elle a lieu entre novembre et avril. Dans un atelier sur le changement climatique à Antsirabe, en avril, il a été expliqué que la hausse des températures, un impact des changements climatiques, est favorable à la multiplication de ces insectes. À Ampanihy, les investigations sur la recrudescence du paludisme dans la commune d’Androka où des centaines de cas ont été diagnostiqués, ne sont pas encore terminées. Dr Mauricette Andriamananjara admet que ces changements de comportement compliquent la lutte contre le paludisme. « Les hommes ne respectent pas les comportements adéquats à la prévention de la maladie. Ils ne dorment pas tout de suite dans un moustiquaire, par exemple », indique-t-elle. Les activités de prévention de la maladie, à savoir, l’assainissement de l’environnement, les sensibilisations, se poursuivent toutefois, dans les zones où il y a recrudescence du paludisme, à part les activités de riposte. Le nombre de cas notifiés aurait diminué à Betroka, à Ampanihy, à Ihosy, à Amparafaravola où il y a eu recrudescence, ces derniers mois.
La lutte contre le paludisme demeure une lutte de longue haleine. Le vecteur de la maladie change de comportement. Prenez garde des piqûres des moustiques. Le vecteur du paludisme n’attend ni la pleine nuit, ni le fait d’être à l’intérieur des maisons, pour se nourrir de sang humain. Cet insecte a changé de comportement. Les heures d’identification de piqûre se prolongent. « Les moustiques ont été connus pour attaquer sa victime entre 22 heures et 2 heures du matin. Ces dernières années, il a été constaté qu’il entre en action dès 20 heures, le soir, et jusqu’au petit crépuscule, le matin», explique en premier temps, le Dr Mauricette Andria-mananjara, coordinateur du Programme de lutte contre le paludisme, auprès du ministère de la Santé publique. Elle continue, par la suite, que ce petit animal est devenu « exophile ». « Auparavant, il a eu la préférence à se trouver à l’intérieur des maisons. Maintenant, il a tendance à se situer à l’extérieur des habitations », rajoute-t-elle. On redoute, par ailleurs, la recrudescence du paludisme « autochtone » dans la région d’Analamanga. Le dépistage de cas positifs dans le district d’Atsimondrano, au mois de mars, a alerté le ministère de la Santé publique, qui a, tout de suite, agi pour « maîtriser» la situation. L’élimination de la transmission de la maladie par un moustique vivant dans la région a été, pourtant annoncée, ces dernières années. Des investigations sont en cours pour confirmer l’existence de vecteur de paludisme autochtone. Complication Le prolongement de la saison de transmission du paludisme est également remarqué. Elle dure jusqu’au mois de mai, si habituellement, elle a lieu entre novembre et avril. Dans un atelier sur le changement climatique à Antsirabe, en avril, il a été expliqué que la hausse des températures, un impact des changements climatiques, est favorable à la multiplication de ces insectes. À Ampanihy, les investigations sur la recrudescence du paludisme dans la commune d’Androka où des centaines de cas ont été diagnostiqués, ne sont pas encore terminées. Dr Mauricette Andriamananjara admet que ces changements de comportement compliquent la lutte contre le paludisme. « Les hommes ne respectent pas les comportements adéquats à la prévention de la maladie. Ils ne dorment pas tout de suite dans un moustiquaire, par exemple », indique-t-elle. Les activités de prévention de la maladie, à savoir, l’assainissement de l’environnement, les sensibilisations, se poursuivent toutefois, dans les zones où il y a recrudescence du paludisme, à part les activités de riposte. Le nombre de cas notifiés aurait diminué à Betroka, à Ampanihy, à Ihosy, à Amparafaravola où il y a eu recrudescence, ces derniers mois.