Andry Rajoelina - « Mettons un terme aux trafics d’être humains »


Appel du chef d’État à la lutte contre l’esclavagisme moderne. Devant cinq mille délégués gouvernementaux, employeurs et travailleurs provenant de cent quatre vingt-sept États membres de l’Organisation internationale du Travail (OIT), Andry Rajoelina a invité tous à prendre leurs responsabilités. « Agissons ensemble pour mettre un terme à l’esclavagisme moderne et aux trafics d’être humains. Mettons un terme au silence et à l’indifférence, qui permettent à ce mal de perdurer », lance-t-il. Dans la foulée, il a soutenu que « Madagascar a pris ses responsabilités et continuera à le faire ». C’était, hier, au deuxième jour du « Parle­ment mondial du travail », qui a lieu à la cent-huitième session de la conférence internationale du Travail au Palais des Nations à Genève. Andry Rajoelina a, entre autres, ordonné le rapatriement des travailleuses malgaches au Koweït, suite à l’appel de détresse des femmes domestiques dans ce pays, sur les réseaux sociaux. Une centaine est retournée au pays, en fin mars et début avril. Malgré cette mission, l’esclavage moderne persiste à Madagascar. Les appels de détresse des ressortissantes malgaches travaillant dans les pays du Golf s’enchainent. Et à Madagascar, les pratiques d’esclavage moderne se poursuivent avec le travail des enfants, l’exploitation sexuelle.
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