Amélioration des contrôles fiscaux


La méthode de l’administration fiscale n’était pas du goût des contribuables. Devant ces faits, la direction générale des impôts (DGI) ne cesse d’améliorer son image et des outils utilisés pour les contrôles fiscaux. A part l’amélioration de la gestion d’accueil dans les centres fiscaux, la DGI recourt aussi à l’utilisation des nouvelles technologies. C’est pourquoi, elle vient de concevoir un nouveau logiciel de suivi qualitatif de contrôle, avec l’intervention du service de recherche, pour que les motifs de redressement fiscal soient bien fondés, d’après la DGI. « Nous savons que la fiscalité malgache adopte un système déclaratif, mais dans le cas où l’opérateur économique ne fait pas de déclaration, le fisc doit procéder à une taxation d’office, après contrôle. C’est pour améliorer ce contrôle que le logiciel a été conçu », a expliqué Iouri Garisse Razafindrakoto, directeur général des impôts jeudi durant un atelier sur le contrôle fiscal à Lazaina. Plus rien n’échappe au fisc, actuellement. L’admi­nistration met un œil dans les activités des entreprises. Elle est souvent pointée du doigt de procéder à des harcèlements fiscaux. Maintenant le redressement fiscal doit disposer d’un motif bien fondé. Et l’utilisation d’un tel outil pourrait améliorer le climat de confiance entre le fisc et les contribuables. Lova Rafidiarisoa
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