Campagne de vaccination - Forte affluence au centre Amadia


Deuxième journée de la campagne. Soixante dix-neuf personnes ont eu leur injection, hier matin, au centre Amadia qui reçoit les diabétiques. Cent-cinquante personnes étaient attendues. Dans ce centre comme dans des Centres de Santé de Base, de nombreuses personnes sont venues pour se faire vacciner. Parmi eux, Ndriana et sa femme, arrivés tôt sur le site d’Amadia. « Je me suis inscrit il y a une semaine. J’ai reçu un message pour recevoir la première dose de ce vaccin. Nous n’avons pas peur puisque même le ministre de la Santé luimême s’est fait injecter le vaccin », note Ndriana. Quatre personnes n’ont pas pu se faire vacciner hier. « Ils ont eu un malaise et d’après ce que nous avons constaté, plusieurs personnes ont eu des toux quinteuses ou des crises d’asthme. D’autres ont pris des médicaments contre-indiqués avant l’injection. Ceux qui vont se faire vacciner doivent passer préalablement par une consultation. Nous interrogeons les patients par rapport aux éventuels risques », enchaîne le médecin. Pour ces patients, la date de l’injection sera reportée pour un autre jour. « Les personnes malades seront traitées. Elles pourront se faire vacciner lorsqu’on constate qu’elles se sont rétablies et ce, à partir de quatre à cinq semaines », enchaîne le médecin. Vigilance Dans ce centre, un millier de diabétiques se sont inscrits jusqu’à présent. La liste s’allonge. « Nous sommes à plus de neuf cent inscrits, jusqu’à hier ». L’inscription continue et depuis l’ouverture, même les plus jeunes sont venus. « Le plus jeune vacciné a 20 ans et le plus âgé a 90 ans », explique le Docteur Claude Ernest Rakotonirina, médecin chef au centre Amadia. Le personnel de santé invite à redoubler de vigilance. « Délaisser les gestes barrières lorsqu’on vient de se faire vacciner est imprudent. Les gestes barrières comme la distanciation sociale ou encore le port de masque doivent être toujours maintenus. Les précautions doivent être de mise, notamment pour les personnes à haut risque comme les personnes diabétiques », explique le médecin. Le vaccin réduit le risque pour le patient de contracter une forme grave. « Ceux qui ont été vaccinés voient le risque par rapport à l’aggravation de la maladie, réduit », explique le responsable de l’Amadia. Durant cette campagne de vaccination, 3% de la population seront couverts. Au niveau des centres de santé de base, l’inscription pour les plus de 60 ans a déjà commencé. « Le démarrage de la campagne de vaccination dans chaque région se fera en fonction de l’arrivée des vaccins dans ces régions », a annoncé le Docteur Rivomalala Rakotonavalona, Directeur du Programme Elargi de Vaccination (DPEV), lors du cérémonie de lancement de la campagne, lundi.
Plus récente Plus ancienne