Le président de la République monte au filet. Tout en défendant le Tambavy CVO, il réplique aux assauts des détracteurs de ce remède « vita Malagasy ». Dans cette bataille, on veut nous freiner, on veut nous décourager, voire nous interdire d’avancer. Ce sont les mots de Andry Rajoelina, président de la République, dans sa défense du Covid-Organics (Tambavy CVO), sur les antennes de la Radio France internationale (RFI), et de France 24, hier. Durant un peu plus de 15 minutes, le chef de l’état s’est employé à défendre le Tambavy CVO. Il a aussi répondu aux tirs croisés contre le remède à base d’artemisia mettant en avant la souveraineté nationale, il assène « rien ne nous empêchera d’avancer, ni un pays, ni une organisation ». En réponse à ses interviewers, le Président Rajoelina indique que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), notamment, est le destinataire de sa réponse. Le docteur Matshidiso Moeti, directrice du bureau Afrique de l’OMS, la semaine dernière, a demandé aux autorités malgaches à « faire tester [son] produit lors des essais cliniques ». Ceci afin de « vérifier son efficacité (…) et sa sécurité sur la population », ajoute-t-elle. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), « met en garde », également, sur l’achat des produits à base d’artemisia pour se soigner dela Covid-19. Respect des normes éthiques Cette agence française affirme que « le recours à ce type de produit en automédication peut présenter un danger pour la santé ». En réponse, Andry Rajoelina assène, « on se demande quel est le problème du Covid-Organics. Moi, je pense que le problème c’est que ça vient d’Afrique ». Il ajoute, « on ne peut pas admettre qu’un pays comme Madagascar qui est le 63e pays le plus pauvre au monde ait mis en place cette formule pour sauver le monde ». Face à l’hécatombe mondiale causée par le coronavirus, le locataire d’Iavoloha plaide « est-ce que cela nous permet d’ignorer une possibilité de traitement ? ». En réponse aux doutes sur l’efficacité du remède made in Madagascar, il met en avant le taux de guérison des personnes atteintes du virus. Sur cent quatre-vingt-six cas avérés, la Grande île compte cent-cinq cas guéris. « La majeure partie des malades atteints de la covid-19 ont été guéris grâce uniquement à l’administration du Covid-Organics », affirme le Président de la République. Au sujet des essais cliniques sur lesquels ses interviewers ont insisté, il a soutenu qu’ étant un remède traditionnel amélioré, « le système de validation est différent de celui d’un médicament ». Reprenant l’argument de l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA), il parle alors « d’observation clinique selon les indications du guide élaboré par l’OMS ». Andry Rajoelina table ainsi que Madagascar « respecte les normes éthiques reconnues universellement en matière d’étude et de recherche clinique ». Dans ses réponses, il confirme par ailleurs, la tenue d’essais cliniques « sur un médicament sous forme d’injection, différent du remède que nous sommes en train de proposer actuellement ». À s’en tenir à son intervention télévisée du 3 mai, il s’agit d’une version pharmaceutique du Covid-Organics.
Le président de la République monte au filet. Tout en défendant le Tambavy CVO, il réplique aux assauts des détracteurs de ce remède « vita Malagasy ». Dans cette bataille, on veut nous freiner, on veut nous décourager, voire nous interdire d’avancer. Ce sont les mots de Andry Rajoelina, président de la République, dans sa défense du Covid-Organics (Tambavy CVO), sur les antennes de la Radio France internationale (RFI), et de France 24, hier. Durant un peu plus de 15 minutes, le chef de l’état s’est employé à défendre le Tambavy CVO. Il a aussi répondu aux tirs croisés contre le remède à base d’artemisia mettant en avant la souveraineté nationale, il assène « rien ne nous empêchera d’avancer, ni un pays, ni une organisation ». En réponse à ses interviewers, le Président Rajoelina indique que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), notamment, est le destinataire de sa réponse. Le docteur Matshidiso Moeti, directrice du bureau Afrique de l’OMS, la semaine dernière, a demandé aux autorités malgaches à « faire tester [son] produit lors des essais cliniques ». Ceci afin de « vérifier son efficacité (…) et sa sécurité sur la population », ajoute-t-elle. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), « met en garde », également, sur l’achat des produits à base d’artemisia pour se soigner dela Covid-19. Respect des normes éthiques Cette agence française affirme que « le recours à ce type de produit en automédication peut présenter un danger pour la santé ». En réponse, Andry Rajoelina assène, « on se demande quel est le problème du Covid-Organics. Moi, je pense que le problème c’est que ça vient d’Afrique ». Il ajoute, « on ne peut pas admettre qu’un pays comme Madagascar qui est le 63e pays le plus pauvre au monde ait mis en place cette formule pour sauver le monde ». Face à l’hécatombe mondiale causée par le coronavirus, le locataire d’Iavoloha plaide « est-ce que cela nous permet d’ignorer une possibilité de traitement ? ». En réponse aux doutes sur l’efficacité du remède made in Madagascar, il met en avant le taux de guérison des personnes atteintes du virus. Sur cent quatre-vingt-six cas avérés, la Grande île compte cent-cinq cas guéris. « La majeure partie des malades atteints de la covid-19 ont été guéris grâce uniquement à l’administration du Covid-Organics », affirme le Président de la République. Au sujet des essais cliniques sur lesquels ses interviewers ont insisté, il a soutenu qu’ étant un remède traditionnel amélioré, « le système de validation est différent de celui d’un médicament ». Reprenant l’argument de l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA), il parle alors « d’observation clinique selon les indications du guide élaboré par l’OMS ». Andry Rajoelina table ainsi que Madagascar « respecte les normes éthiques reconnues universellement en matière d’étude et de recherche clinique ». Dans ses réponses, il confirme par ailleurs, la tenue d’essais cliniques « sur un médicament sous forme d’injection, différent du remède que nous sommes en train de proposer actuellement ». À s’en tenir à son intervention télévisée du 3 mai, il s’agit d’une version pharmaceutique du Covid-Organics.