Le gouvernement ne rate aucune occasion de contact avec les bailleurs traditionnels, surtout lorsqu’il s’agit de financement. Avec un taux d'inflation à près de deux chiffres, une bouffée d’air fraiche est nécessaire. Une délégation malgache assiste depuis lundi aux Réunions de Printemps (Spring Meetings) du groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) à Washington DC dirigée par la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, elle multiplie les entrevues depuis le coup d’envoi de la rencontre qui a pour but de « mettre fin à l'extrême pauvreté et à stimuler la prospérité partagée ». La Société financière internationale (IFC) et la Banque Mondiale ont constaté des « efforts majeurs » déployés par Madagascar dans le développement de la filière bovine et du secteur textile, ce qui va engendrer une augmentation de l’enveloppe à allouer au pays de 60 millions de dollars cette année selon le vice-président de l’IFC, Sergio Pimenta en marge de la discussion entre de la délégation malgache et les représentants des institutions de Bretton Woods. En effet, la reprise de l’exportation bovine est « en bonne voie » et le secteur textile a connu une bonne performance, matérialisée par une augmentation de 35% en 2022 et de 14% pour le premier trimestre de 2023. Pour la première, tout le monde attend l’effectivité de la fameuse reprise des exportations suspendues depuis trois ans pour cause d’opacité du circuit. Pour le deuxième, les impacts sur l’économie sont jugés « considérables et prometteurs » en termes de création d’emplois et de valeur ajoutée apportée par les 80% des entreprises franches dominées par le textile. Le chiffre semble satisfaisant, mais le plein potentiel de Madagascar est loin d’atteindre le point de satiété, puisqu’il emboîte son pas à intégrer la ZLECAF, une avancée attendue aussi par les opérateurs, notamment les investisseurs. Appui budgétaire La ministre vante la croissance économique de Madagascar en hausse encourageante et supérieure aux estimations, malgré les catastrophes et cyclones qui ont engendré d'importants dégâts notamment sur les volets sociaux avec près de 95% des bâtiments scolaires et hôpitaux détruits. Si la Loi des Finances prévoyait en 2022 un taux de croissance à 4,4%, la Grande Ile a affiché 5,7% eu égard de la conjoncture nationale et internationale. Résultat qui a valu les félicitations de la vice-présidente régionale du groupe de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’est et australe, Victoria Kwakwa. Par ailleurs, les deux personnalités ont aussi discuté de l’appui budgétaire de la Banque aux 19 actions préalables qui sont achevées à près de 95% selon le ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Un appui budgétaire tant redouté par la société civile, du fait du risque de détournement vers d’autres fins en cette période électorale, en l’absence d’un cadre d’utilisation et de suivi d’exécution sérieux. Victoria Kwakwa ajoute l’importance d’un code financier ainsi que des outils pour faire face aux catastrophes qui sont cycliques. Dans la même optique, la délégation malgache a rencontré l’Administrateur pays en charge de Madagascar, Abdoul Salam Bello E.D et son Conseiller, Harold Tavares pour une réunion de travail et de mise au point sur les différentes modalités d’appuis budgétaires de la Banque dans le cadre de la collaboration entre les deux parties. Les points stratégiques tels que la transformation économique, les secteurs sociaux de base et la participation citoyenne ont également été passés en revue avec Victoria Kwakwa.
Le gouvernement ne rate aucune occasion de contact avec les bailleurs traditionnels, surtout lorsqu’il s’agit de financement. Avec un taux d'inflation à près de deux chiffres, une bouffée d’air fraiche est nécessaire. Une délégation malgache assiste depuis lundi aux Réunions de Printemps (Spring Meetings) du groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) à Washington DC dirigée par la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, elle multiplie les entrevues depuis le coup d’envoi de la rencontre qui a pour but de « mettre fin à l'extrême pauvreté et à stimuler la prospérité partagée ». La Société financière internationale (IFC) et la Banque Mondiale ont constaté des « efforts majeurs » déployés par Madagascar dans le développement de la filière bovine et du secteur textile, ce qui va engendrer une augmentation de l’enveloppe à allouer au pays de 60 millions de dollars cette année selon le vice-président de l’IFC, Sergio Pimenta en marge de la discussion entre de la délégation malgache et les représentants des institutions de Bretton Woods. En effet, la reprise de l’exportation bovine est « en bonne voie » et le secteur textile a connu une bonne performance, matérialisée par une augmentation de 35% en 2022 et de 14% pour le premier trimestre de 2023. Pour la première, tout le monde attend l’effectivité de la fameuse reprise des exportations suspendues depuis trois ans pour cause d’opacité du circuit. Pour le deuxième, les impacts sur l’économie sont jugés « considérables et prometteurs » en termes de création d’emplois et de valeur ajoutée apportée par les 80% des entreprises franches dominées par le textile. Le chiffre semble satisfaisant, mais le plein potentiel de Madagascar est loin d’atteindre le point de satiété, puisqu’il emboîte son pas à intégrer la ZLECAF, une avancée attendue aussi par les opérateurs, notamment les investisseurs. Appui budgétaire La ministre vante la croissance économique de Madagascar en hausse encourageante et supérieure aux estimations, malgré les catastrophes et cyclones qui ont engendré d'importants dégâts notamment sur les volets sociaux avec près de 95% des bâtiments scolaires et hôpitaux détruits. Si la Loi des Finances prévoyait en 2022 un taux de croissance à 4,4%, la Grande Ile a affiché 5,7% eu égard de la conjoncture nationale et internationale. Résultat qui a valu les félicitations de la vice-présidente régionale du groupe de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’est et australe, Victoria Kwakwa. Par ailleurs, les deux personnalités ont aussi discuté de l’appui budgétaire de la Banque aux 19 actions préalables qui sont achevées à près de 95% selon le ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Un appui budgétaire tant redouté par la société civile, du fait du risque de détournement vers d’autres fins en cette période électorale, en l’absence d’un cadre d’utilisation et de suivi d’exécution sérieux. Victoria Kwakwa ajoute l’importance d’un code financier ainsi que des outils pour faire face aux catastrophes qui sont cycliques. Dans la même optique, la délégation malgache a rencontré l’Administrateur pays en charge de Madagascar, Abdoul Salam Bello E.D et son Conseiller, Harold Tavares pour une réunion de travail et de mise au point sur les différentes modalités d’appuis budgétaires de la Banque dans le cadre de la collaboration entre les deux parties. Les points stratégiques tels que la transformation économique, les secteurs sociaux de base et la participation citoyenne ont également été passés en revue avec Victoria Kwakwa.