Transports aériens - Malaise persistant


Les valises à roulette ont occulté une autre préoccupation majeure. Le Notam infligé par les autorités malgaches aux vols en provenance et à destination de l’Afrique du sud. Cela depuis le 3 mars jusqu’au 3 juin. Soit deux jours avant la réouverture intégrale de la frontière, promise. Sans raison apparente. Ce qui a fait réagir un haut responsable d’Air Link « Nous appelons les gouvernements des deux pays à résoudre rapidement tous les problèmes et différends qui pourraient avoir conduit à cette situation », indi­que Rodger Foster, président directeur général d’Airlink dans un communiqué publié par la compagnie. Cet appel lancé « aux gouvernements » des deux pays laisse entendre que cette sanction malgache aurait été motivée par d’autres considérations. L’interception des 73,5 kilos d’or venant de Mada­gascar par des douaniers sudafricains, revient aussitôt dans bien des esprits. En tout cas, des gérants d’agences de voyages et des Tours opérateurs ont signalé que « ces restrictions légales instituent une espèce de monopole sur la desserte de certaines lignes. Ce qui pénalise, par ricochet, les voyageurs par la hausse astronomique des prix des billets d’avion. Par exemple, citent-ils, pour se rendre dans des capitales africaines les plus fréquentées, il faudra passer par Paris ».
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