Le conseil des ministres donne le feu vert à la création d’un Groupement des forces d’intervention spéciale au sein de l’armée. Une troupe d’élite pour répondre aux menaces modernes. Avoir des forces minimales essentielles. C’est l’objectif de la restructuration de l’armée. C’est-à-dire des troupes compétentes, fiables et efficientes avec les moyens à disposition. C’est dans cette optique que le Groupement d’intervention spéciale au sein de l’armée (GFIS), sera mis en place. Le décret portant création du GFIS a été adopté en conseil des ministres, mercredi. Dans la nouvelle structure de la grande muette, ce Groupement est affiché en tant que corps d’élite. À entendre les explications du général Richard Rakotonirina, ministre de la Défense nationale, ceux qui composeront le GFIS seront de véritables commandos qui seront en charge des missions délicates, voire périlleuses. Etant donné sa vocation, le Groupement sera composé des meilleurs éléments de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la marine. S’il souligne le caractère stratégique de l’effectif de cette future troupe d’élite, le général Rakotonirina explique, néanmoins, qu’« il n’y aura pas besoin d’effectif volumineux. Il nous faudra juste des éléments d’une compétence technique et psychotechnique hors du commun, sur-entrainés et avec des équipements adaptés aux missions qui leur seront confiées ». Il est probable que la mise en place de ce Groupement de force d’intervention spéciale implique l’acquisition de nouveaux équipements. Ce corps d’élite interviendra surtout face « aux menaces hybrides et non conventionnelles ». Ce type de menace ratisse large. Sur le plan stratégique elle peut être sous forme de piratage information des données confidentielles de l’État. Sur terrain, il y a les attaques terroristes ou la piraterie maritime. Retour à la vocation première Le GFIS peut également, être déployé pour les missions d’interception des tentatives d’exportation illégale des ressources naturelles par voie maritime. « Il peut aussi, appuyer les forces conventionnelles dans les missions périlleuses », ajoute le ministre de la Défense nationale. Il y a par exemple, les cas de ba taille rangée avec les Dahalo retranchés dans leur fief. Ceux qui composeront la future troupe d’élite seront donc mis à contribution lorsque les intérêts stratégiques du pays seront menacés. Le Groupement aura ainsi l’apanage des missions d’intervention spéciale qui, auparavant, se partageaient différents régiments sous la houlette du Commandement des forces d’intervention de l’armée (COMFIA). Dans le cadre de la restructuration de l’armée, justement, le COMFIA est éclaté et les entités qui la compose changent de nom et affecté à leur vocation première. C’est le cas, par exemple, du 1er régiment des forces d’intervention (1er RFI), basé à Ivato. Composé des commandos parachutistes. Il est rebaptisé 1er bataillon parachutiste, il est rattaché à l’état-major de l’armée de terre et sera chargé des missions aéroterrestres. Le 2e Régiment des forces d’intervention (2e RFI), à Antsiranana, quant à lui, se nomme dorénavant, 2e bataillon d’infanterie de marine. Ayant pour vocation la défense maritime, il est placé sous la houlette de l’état-major des forces navales. Le Groupement des forces spéciales d’intervention quant à lui est rattaché à l’état-major général des armées. Dans les prochains mois, par ailleurs, le redéploiement de l’armée de terre sera pleinement effectif avec l’installation des troupes dans les nouvelles zones de défense et de sécurité. Il y aura, également, des délégations militaires régionales, accompagnées de nouvelles bataillons qui seront basées dans des camps nouvellement édifiés dans plusieurs zones du pays.
Le conseil des ministres donne le feu vert à la création d’un Groupement des forces d’intervention spéciale au sein de l’armée. Une troupe d’élite pour répondre aux menaces modernes. Avoir des forces minimales essentielles. C’est l’objectif de la restructuration de l’armée. C’est-à-dire des troupes compétentes, fiables et efficientes avec les moyens à disposition. C’est dans cette optique que le Groupement d’intervention spéciale au sein de l’armée (GFIS), sera mis en place. Le décret portant création du GFIS a été adopté en conseil des ministres, mercredi. Dans la nouvelle structure de la grande muette, ce Groupement est affiché en tant que corps d’élite. À entendre les explications du général Richard Rakotonirina, ministre de la Défense nationale, ceux qui composeront le GFIS seront de véritables commandos qui seront en charge des missions délicates, voire périlleuses. Etant donné sa vocation, le Groupement sera composé des meilleurs éléments de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la marine. S’il souligne le caractère stratégique de l’effectif de cette future troupe d’élite, le général Rakotonirina explique, néanmoins, qu’« il n’y aura pas besoin d’effectif volumineux. Il nous faudra juste des éléments d’une compétence technique et psychotechnique hors du commun, sur-entrainés et avec des équipements adaptés aux missions qui leur seront confiées ». Il est probable que la mise en place de ce Groupement de force d’intervention spéciale implique l’acquisition de nouveaux équipements. Ce corps d’élite interviendra surtout face « aux menaces hybrides et non conventionnelles ». Ce type de menace ratisse large. Sur le plan stratégique elle peut être sous forme de piratage information des données confidentielles de l’État. Sur terrain, il y a les attaques terroristes ou la piraterie maritime. Retour à la vocation première Le GFIS peut également, être déployé pour les missions d’interception des tentatives d’exportation illégale des ressources naturelles par voie maritime. « Il peut aussi, appuyer les forces conventionnelles dans les missions périlleuses », ajoute le ministre de la Défense nationale. Il y a par exemple, les cas de ba taille rangée avec les Dahalo retranchés dans leur fief. Ceux qui composeront la future troupe d’élite seront donc mis à contribution lorsque les intérêts stratégiques du pays seront menacés. Le Groupement aura ainsi l’apanage des missions d’intervention spéciale qui, auparavant, se partageaient différents régiments sous la houlette du Commandement des forces d’intervention de l’armée (COMFIA). Dans le cadre de la restructuration de l’armée, justement, le COMFIA est éclaté et les entités qui la compose changent de nom et affecté à leur vocation première. C’est le cas, par exemple, du 1er régiment des forces d’intervention (1er RFI), basé à Ivato. Composé des commandos parachutistes. Il est rebaptisé 1er bataillon parachutiste, il est rattaché à l’état-major de l’armée de terre et sera chargé des missions aéroterrestres. Le 2e Régiment des forces d’intervention (2e RFI), à Antsiranana, quant à lui, se nomme dorénavant, 2e bataillon d’infanterie de marine. Ayant pour vocation la défense maritime, il est placé sous la houlette de l’état-major des forces navales. Le Groupement des forces spéciales d’intervention quant à lui est rattaché à l’état-major général des armées. Dans les prochains mois, par ailleurs, le redéploiement de l’armée de terre sera pleinement effectif avec l’installation des troupes dans les nouvelles zones de défense et de sécurité. Il y aura, également, des délégations militaires régionales, accompagnées de nouvelles bataillons qui seront basées dans des camps nouvellement édifiés dans plusieurs zones du pays.