Mandanivatsy Ambatondrazaka - Les représentants de l’autorité locale en prison


Le meurtre d’un gendarme et la mort de deux civils à Besakay, Ambaton­drazaka,le 20 janvier, continue à faire couler beaucoup d’encre. « Après cet évènement, le village de Mandanivatsy est désolé. Les habitants fuient les lieux de peur de subir des représailles », confie au téléphone un natif de la commune rurale de Besakay. À l’entendre, les personnes qui constituent les autorités locales à Mandanivatsy sont toutes en prison, à commencer par le chef fokontany, son adjoint ainsi qu’un membre du comité locale de sécurité, plus connus sous l’appellation de quartier mobile, lequel est encore hospitalisé et attend son passage au parquet. Au total, dix-neuf prévenus ont été placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Ambaton­drazaka dans le cadre de cette affaire. Tous les inculpés ayant comparu ont été incarcérés. Les scènes de violence à l’origine de ces incarcérations se sont produites à Amparibolana, Besakay, lorsque deux gendarmes et deux agents forestiers étaient venus procéder à l’arrestation de deux prétendus pilleurs d’aire protégée. Au grade de gendarme principal hors classe, le gendarme ayant trouvé la mort a été attaqué à l’arme blanche. Deux civils ont été abattus et quatre autres blessés par balle lorsque son collègue a riposté au Kalachnikov. Le lendemain, dix huit personnes ont été arrêtées et deux autres individus ont rejoint le lot. Quatre personnes, montrées du doigt d’avoir trempé dans cette affaire, ont été ensuite tuées dans une opération de la gendarmerie à Maromena Andaingo.
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