Ambohimanarina - Accident mortel et délit de fuite


En pleine nuit, un quadragénaire a été percuté par un véhicule lancé à toute vitesse. Le chauffard a continué sa route, le laissant pour mort. Un chauffard a fauché à mort un piéton puis a commis un délit de fuite à Ambohimanarina. Happé par un véhicule dans la nuit de mercredi à jeudi, par un temps pluvieux, un homme âgé d’une quarantaine d’années n’a pas survécu. Alors que le véhicule qui l’a écrasé a pris la fuite en le laissant pour mort sur le bitume, le Bureau Municipal d’Hygiène (BMH) de la Commune Urbaine d’Antana­narivo (CUA) a dépêché une équipe sur les lieux du drame après avoir été informé d’une découverte macabre. Le quadragénaire a été tué sur le coup. Vers une heure du matin, l’équipe de la voirie a placé sa dépouille à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha, sans passer par les urgences. Aucun proche ni membre de la famille de la victime n’était au courant de l’accident lorsque celui-ci s’est produit. Lorsque le corps a été conduit à la morgue, l’identification du défunt a posé problème selon les informations recueillies auprès de l’hôpital, faute de personne susceptible de le reconnaître. Enquête judiciaire «Mis au parfum qu’un accident de la circulation s’est produit cette nuit, nous avons d’emblée envoyé à Ambodivonikely Ambohimanarina l’équipe de permanence pour faire la constatation. A son arrivée sur les lieux, ni la victime ni le véhicule impliqué n’étaient plus sur place », explique une source auprès du commissariat de police à Ambohimanarina. Contactée pour recueillir de plus amples informations sur les circonstances de cet accident meurtrier, la brigade des accidents du commissariat central de la police nationale de la ville d’Anta­nanarivo indique qu’elle n’a pas été informée du drame. De ce fait, cette structure de police judiciaire spécialisée dans les enquêtes autour des accidents de la circulation n’a pas pu envoyer ses hommes sur le lieu du sinistre. Dans la matinée d’avant hier, des proches du défunt ont néanmoins donné signe de vie. Après avoir attendu vainement le retour au foyer du chef de famille toute la nuit, ils ont fait des recherches les conduisant à la morgue. En vérifiant dans la chambre froide, ils furent pétrifiés en voyant la victime allongée sur un chariot de mort, les vêtements en lambeaux. Avant qu’ils ne puissent récupérer la dé­pouille pour faire leur deuil, une autopsie s’est avérée nécessaire. Vu l’état de la dépouille, la quadragénaire a été de visu sérieusement touchée en pleine tête.
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