Pour la seconde année consécutive, les forces armées, la gendarmerie et la police nationale ont commémoré ensemble l’anniversaire de l’assassinat de Ratsimandrava. Héros national. Brisé dans son élan, le projet de société du général Richard Ratsimandrava n’a jamais vu le jour. Il est tombé sous les balles le 11 février 1975. Hier, une cérémonie de commémoration de cet événement s’est tenue à Ambohijatovo Ambony. Une commémoration accompagnée d’hommages aux éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) morts en service en 2019. Regarder l’avenir. C’est le message transmis par Danielle Ratsimandrava en marge de la cérémonie. « Ce qui s’est passé est triste mais il ne faut pas s’apitoyer sur son sort. Nous avons entendu à travers les différentes interventions l’héritage qu’il a laissé : l’amour de la patrie et du peuple malgache », précise-t-elle. Le patriotisme. C’est un mot récurrent dans la série de discours des autorités présentes lors de cette cérémonie. Une occasion pour Christian Ntsay de dresser le bilan de la « guerre contre l’insécurité », marquée par la conjugaison des opérations menées par l’Armée, la gendarmerie et la police nationale qu’il a lancé à l’occasion du même événement l’année dernière. « Les FDS ont été présentes sur plusieurs fronts pour rétablir la sécurité. C’est une preuve que le patriotisme et le don de soi, héritage laissé par le général Ratsimandrava est une réalité au sein des forces de l’ordre. Il ne faut pas juger les efforts menés par les FDS à travers les agissements de deux ou trois éléments défaillants. C’est ainsi que je rends hommage à ceux qui sont tombés dans les fronts », annonce-t-il. Péripéties Le rétablissement de la sécurité est le cheval de bataille du gouvernement depuis une année. Tous les moyens sont mobilisés à la lumière du déploiement des patrouilles mobiles dans la Capitale ainsi que la création des zones rurales prioritaires de sécurité (ZRPS) dans les zones rouges. Un effort soutenu qui a causé le décès de plusieurs éléments des FDS. « Il m’est arrivé de discuter avec un élément de la gendarmerie et d’entendre une vingtaine de minutes après qu’il a été abattu par les dahalo », regrette le général Richard Ravalomanana, secrétaire d’État en charge de la gendarmerie. Quarante-cinq ans après, les péripéties autour de l’assassinat du général Richard Ratsimandrava restent entiers. Lors du dépôt des gerbes à Ambohijatovo Ambony, l’assistance a attendu qu’un pan de voile soit levé avec l’intervention du général Désiré Rakotoarijaona, proche du colonel Ratsimandrava. Toutefois, son discours est resté dans des généralités.
Pour la seconde année consécutive, les forces armées, la gendarmerie et la police nationale ont commémoré ensemble l’anniversaire de l’assassinat de Ratsimandrava. Héros national. Brisé dans son élan, le projet de société du général Richard Ratsimandrava n’a jamais vu le jour. Il est tombé sous les balles le 11 février 1975. Hier, une cérémonie de commémoration de cet événement s’est tenue à Ambohijatovo Ambony. Une commémoration accompagnée d’hommages aux éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) morts en service en 2019. Regarder l’avenir. C’est le message transmis par Danielle Ratsimandrava en marge de la cérémonie. « Ce qui s’est passé est triste mais il ne faut pas s’apitoyer sur son sort. Nous avons entendu à travers les différentes interventions l’héritage qu’il a laissé : l’amour de la patrie et du peuple malgache », précise-t-elle. Le patriotisme. C’est un mot récurrent dans la série de discours des autorités présentes lors de cette cérémonie. Une occasion pour Christian Ntsay de dresser le bilan de la « guerre contre l’insécurité », marquée par la conjugaison des opérations menées par l’Armée, la gendarmerie et la police nationale qu’il a lancé à l’occasion du même événement l’année dernière. « Les FDS ont été présentes sur plusieurs fronts pour rétablir la sécurité. C’est une preuve que le patriotisme et le don de soi, héritage laissé par le général Ratsimandrava est une réalité au sein des forces de l’ordre. Il ne faut pas juger les efforts menés par les FDS à travers les agissements de deux ou trois éléments défaillants. C’est ainsi que je rends hommage à ceux qui sont tombés dans les fronts », annonce-t-il. Péripéties Le rétablissement de la sécurité est le cheval de bataille du gouvernement depuis une année. Tous les moyens sont mobilisés à la lumière du déploiement des patrouilles mobiles dans la Capitale ainsi que la création des zones rurales prioritaires de sécurité (ZRPS) dans les zones rouges. Un effort soutenu qui a causé le décès de plusieurs éléments des FDS. « Il m’est arrivé de discuter avec un élément de la gendarmerie et d’entendre une vingtaine de minutes après qu’il a été abattu par les dahalo », regrette le général Richard Ravalomanana, secrétaire d’État en charge de la gendarmerie. Quarante-cinq ans après, les péripéties autour de l’assassinat du général Richard Ratsimandrava restent entiers. Lors du dépôt des gerbes à Ambohijatovo Ambony, l’assistance a attendu qu’un pan de voile soit levé avec l’intervention du général Désiré Rakotoarijaona, proche du colonel Ratsimandrava. Toutefois, son discours est resté dans des généralités.