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IKONGO – La CNIDH dément tout commerce d’enfants

Les enfants ont réintegré leurs familles petit à petit.

La Commission nationale indépendante des droits de l’homme nie l’existence de tout commerce d’enfants à Ikongo. La fausse nouvelle a été diffusée par certaines stations TV et relayées par les réseaux sociaux.

Pure affabulation. A l’issue d’une enquête sur place, la CNIDH a publié un communiqué démentant tout commerce d’enfants à Ikongo selon les informations diffusées par certains médias qui ont secoué l’opinion publique. « Face à la diffusion d’une information relative à un commerce d’enfants dans le district d’Ikongo, la CNIDH a mené une enquête auprès des autorités publiques locales, des élus et de la société civile. Il en resssortait l’inexistence d’un soi-disant commerce d’enfants» peut-on lire dans le communiqué.
La CNIDH apporte plus de précision et d’éclairage dans son communiqué. « Des cas de malnutrition ont été constatés après le passage du cyclone Batsirai. Des familles ont dû ainsi placer leurs enfants chez des personnes de bonne volonté. Selon les statistiques remises par la société civile au district, quinze enfants se trouvent dans cette situation » précise le communiqué.
Il est bien évident que l’État à travers le BNGRC a fait le nécessaire pour venir en aide à la population. La Cellule de Prévention des Urgences, le Fonds d’Intervention pour le Développement et le Programme Alimentaire Mondial ont également prêté main forte.

 

«Premières richesses»

Aux dernières nouvelles, ces enfants ont réintégré leurs familles petit à petit. Voilà donc qui éclaire la lanterne de l’opinion secouée par cette information visiblement à visée politique. À priori, il est difficile d’imaginer des parents vendre leurs “premières richesses” selon la culture malgache quelles que soient les difficultés. Ensuite, personne n’est assez fou pour acheter des enfants au marché quand on sait que même pour adopter un enfant, les formalités sont compliquées. Il est étonnant de constater des maires rapporter sur une chaîne de télévision des cas de vente d’enfants sans la moindre réaction. Un maire est pourtant le responsable de l’état civil de sa commune. Il aurait du interpeller le “marchand“ ou rendre compte à ses supérieurs hiérarchiques. Contre toute attente la situation semble l’arranger. Bien évidemment le conseil du gouvernement et celui des ministres se sont penchés sur le sujet hier. Il a été décidé de sévir contre la diffusion d’informations non fondées et qui ont tout l’air d’une destabilisation étant donné qu’elles ont perturbé l’ordre public. Des mesures seront ainsi prises.

3 commentaires

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  • Le régime est secoué à mort et on n’accorde aucun crédit à cette pseudo-commission des droits certainement sous les bottes du pouvoir dont l’indépendance prête à contestation . Au contraire c’est cette intervention qui louche et a un relent politique . On préfère de loin se référer à ces témoignages poignants crédibles de l’outil de communication que se larmoyer avec les logorrhées saoulantes de l’autre porte-parole du gouvernement une vraie « tâche » . En tous cas en 60 ans d’indépendance comme il a l’habitude de ressasser Rainilainga a fait l’exploit de mettre les Malgaches dans une situation de pauvreté extrême les obligeant pour leur survie de faire fi de la culture ancestrale traditionnelle en vendant des enfants parce que la vie du  » tokan’ny aina  » est précieuse !

  • Bonjour,
    « vente d’enfants ou non » ce n’est pas là le vrai problème. Loin de moi de me porter « l’avocat du diable » mais M.le Député veut et tient à attirer l’attention de tous de la GRAVITE DE LA SITUATION SOCIALE A MADAGASCAR. Le pouvoir « s’inquiète énormément de sa population » (laissez moi rire)et cela saute aux yeux comme une b… a. c.. ». Là j’évoque le social mais je reviens sur ce que j’ai dit, il y a quelques mois de cela: DITES MOI QUEL SECTEUR VA (je n’ose point mette un qualificatif) A MADAGASCAR. En toute honnêteté et sincérité, osez dire la vérité car moi je dis: AUCUN. C’est blessant et frustrant mais les faits sont là et ils sont irréfutables!
    Chers dirigeants ou chers parents, penchez-vous un chouia sur vos enfants qui crient famine!
    Avant j’avais un doute mais plus on va plus je vois qu’on a affaire à des v…. et v……
    Bon courage

    • Ingahy Rawera ô fitondrana tranon-dainga io manomboka amin’ny lohany ka iza no mbola hiraikiraiky hino ? Tsy levon’ny vavoniny mihitsy izy mirehareha havita lavitra noho ireo rehetra nitondra talohany kanefa io ny zavamisy mamohafady mivarotra zanaka ny olona noho ny fahantrana lalipaka. Trotra ny hahitana ny marina avelao ny mpanao gazety hanao fanadiadina malalaka . Halefaso any ny firenena mikambana SNS dia ho hita eo ny fahafambaraka hahazo an’ i Rainilainga !