Stratégie de retrait du thermique. RIO TINTOQMM veut être un leader dans la « décarbonisation » de la planète. C’est ce qui a été souligné hier lors du lancement du projet de centrale à énergies renouvelables. La joint-venture engage 30 millions de dollars pour la construction d’une centrale solaire- éolienne d’une capacité totale de 20 Mgw à Taolagnaro. « Cette centrale d’énergie renouvelable, dans un premier temps, permettra à la compagnie de réduire de 15% ses émissions de gaz à effet de serre. Et pas seulement. Elle vise à soutenir le projet de mine durable porté par QMM » a expliqué le directeur exécutif du groupe, entré en ligne durant les discussions en panel hier lors du lancement officiel du projet. Il y a eu également la présence en ligne d’un représentant de la Cross Boundary Energy (CBE), l’agence d’exécution de l’infrastructure, triée par appel d’offres international, selon les explications. Pour les opérations de fabrication d’aluminium et autres dérivés, la compagnie entend atteindre sa neutralité carbone d’ici 2025. Quelque 7, 5 milliards de dollars seront engagés pour toutes les installations sur les sites de la compagnie dans le monde, afin de réduire l’empreinte carbone. Neutralité En tout cas, QMM annonce que la centrale solaire sera installée en juillet 2022 et la centrale éolienne de 12 Mgw sera opérationnelle en mai 2023. Ny Fanja Rakotomalala, DG de QMM, explique que ce projet de centrale électrique à base d’énergie renouvelable tend vers la démarche de « mine durable » que la compagnie engage. « QMM n’est pas spécialiste en environnement mais en exploitation minière. Nous nous donnons la main avec l’État par le biais du ministère de l’Environnement et du développement durable (MEDD) pour atteindre notre objectif de neutralité carbone » reconnaît Ny Fanja Rakotomalala. D’après les spécialistes du monde tels que le WWF, le dioxyde de carbone est l’un des principaux gaz qui accélèrent l’effet de serre et le principal responsable du réchauffement planétaire. Le défi s’annonce ainsi grandiose pour la compagnie minière qui, malgré tout, avance bon an mal an. « Nous posons les fondamentaux pour une mine durable. À commencer par une planification régionale dans la région Anosy et la périphérie, en passant par les obligations à exécuter vis-à-vis de l’État et la gestion durable des ressources naturelles » poursuit le DG. Baomiavotse Vahinala Raharinirina a été présente à la cérémonie de lancement avec le ministre de l’Énergie et des hydrocarbures. Elle a posé des réflexions techniques telles que la gestion ou l’entretien de l’infrastructure sur le long terme; l’énergie solaire étant quelque peu compliquée à maintenir, ou l’implication des compétences locales. Andry Ramaroson, ministre de l’Énergie, a salué l’initiative, laquelle mène vers le changement. La centrale électrique est indiquée soutenir en partie des besoins énergétiques de la ville de Tolagnaro bien que des explications claires sur ce point n’ont pas été apportées en détail.
Stratégie de retrait du thermique. RIO TINTOQMM veut être un leader dans la « décarbonisation » de la planète. C’est ce qui a été souligné hier lors du lancement du projet de centrale à énergies renouvelables. La joint-venture engage 30 millions de dollars pour la construction d’une centrale solaire- éolienne d’une capacité totale de 20 Mgw à Taolagnaro. « Cette centrale d’énergie renouvelable, dans un premier temps, permettra à la compagnie de réduire de 15% ses émissions de gaz à effet de serre. Et pas seulement. Elle vise à soutenir le projet de mine durable porté par QMM » a expliqué le directeur exécutif du groupe, entré en ligne durant les discussions en panel hier lors du lancement officiel du projet. Il y a eu également la présence en ligne d’un représentant de la Cross Boundary Energy (CBE), l’agence d’exécution de l’infrastructure, triée par appel d’offres international, selon les explications. Pour les opérations de fabrication d’aluminium et autres dérivés, la compagnie entend atteindre sa neutralité carbone d’ici 2025. Quelque 7, 5 milliards de dollars seront engagés pour toutes les installations sur les sites de la compagnie dans le monde, afin de réduire l’empreinte carbone. Neutralité En tout cas, QMM annonce que la centrale solaire sera installée en juillet 2022 et la centrale éolienne de 12 Mgw sera opérationnelle en mai 2023. Ny Fanja Rakotomalala, DG de QMM, explique que ce projet de centrale électrique à base d’énergie renouvelable tend vers la démarche de « mine durable » que la compagnie engage. « QMM n’est pas spécialiste en environnement mais en exploitation minière. Nous nous donnons la main avec l’État par le biais du ministère de l’Environnement et du développement durable (MEDD) pour atteindre notre objectif de neutralité carbone » reconnaît Ny Fanja Rakotomalala. D’après les spécialistes du monde tels que le WWF, le dioxyde de carbone est l’un des principaux gaz qui accélèrent l’effet de serre et le principal responsable du réchauffement planétaire. Le défi s’annonce ainsi grandiose pour la compagnie minière qui, malgré tout, avance bon an mal an. « Nous posons les fondamentaux pour une mine durable. À commencer par une planification régionale dans la région Anosy et la périphérie, en passant par les obligations à exécuter vis-à-vis de l’État et la gestion durable des ressources naturelles » poursuit le DG. Baomiavotse Vahinala Raharinirina a été présente à la cérémonie de lancement avec le ministre de l’Énergie et des hydrocarbures. Elle a posé des réflexions techniques telles que la gestion ou l’entretien de l’infrastructure sur le long terme; l’énergie solaire étant quelque peu compliquée à maintenir, ou l’implication des compétences locales. Andry Ramaroson, ministre de l’Énergie, a salué l’initiative, laquelle mène vers le changement. La centrale électrique est indiquée soutenir en partie des besoins énergétiques de la ville de Tolagnaro bien que des explications claires sur ce point n’ont pas été apportées en détail.