Coopération nippo-malgache - Le géant Tokyo Sangyo s’installe


Dans le cadre du renforcement des relations économiques, les implanta­tions d’enseignes nippones sont encouragées dans les provinces. Ancrage. Dans l’espoir de conquérir un marché africain en devenir, certains opérateurs économiques venant du pays du soleil levant posent des bases solides de leurs sociétés dans la Grande île. C’est dans cette optique qu’a été présenté, hier à l’ambassade du Japon Ivandry, l’implantation d’un bureau de liaison de la compagnie nipponne Tokyo Sangyo. Une des plus grandes maisons de commerce japonaises qui exercera dorénavant depuis ses locaux sises à Morafeno Toamasina. «Nous n’avions pas de point stratégiques en Afrique. A présent que nous sommes implantés ici à Madagascar, nous sommes déterminés à contribuer au développement de votre pays sur la base de la technologie nourrie depuis longtemps au Japon tout en ramifiant nos activités vers le marché africain qui représente un potentiel commensurable présentement», annonce Toshio Satomi, président directeur général de Tokyo Sangyo Company Limited. Avec un chiffre d’affaires annuel d’un peu plus de cent milliards de yen et cotée à la bourse de Tokyo avec un capital de trois milliards quatre cent millions de yen, la compagnie compte renforcer la mondialisation de ses ressources tant technique qu’humaine. Pour ce faire, Tokyo Sangyo Company investira dans divers domaine tels que l’énergie verte, l’agriculture, la pêche ou encore l’aménagement territorial. Optimisation «Fort d’une expérience de soixante-dix ans dans ces domaines, notamment l’import/ export de machinerie, construction d’usine clé en main, les produits pharmaceutiques, l’électricité, la chimie environnementale ou encore l’immobilier, nous ambitionnant de transmettre ce savoir-faire dans l’île rouge», explique Naka, le représentant de la compagnie à Toamasina. L’énergie étant un problème continu à Madagascar, l’expertise de Tokyo Sangyo dans le photovoltaïque, l’éolienne, l’hydraulique et la biomasse profitera à la Grande île. Par ailleurs, provoquant des polémiques ces derniers temps, le secteur de la pêche intéresse aussi la compagnie à travers ses techniques de mise en valeur de la chaîne du froid. «Que ce soit dans l’halieutique, où sur le plan de l’aménagement territorial et du développement urbain ainsi que dans d’autres activités, Madagascar représente un marché non-négligeable pour ces Japonais. A nous de trouver des terrains d’entente pour optimiser la coopération», souligne un opérateur venu assister à la présentation. À l’instar des projets miniers d’envergure entrepris depuis plus d’une dizaine d’années ou encore la création de l’Association économique Madagascar-Japon (AEMAJA) regroupant les entreprises de toutes tailles aussi bien malgaches que japonaises dont la raison d’être est de permettre de renforcer les liens et de développer les relations économiques entre Madagascar et le Japon.
Plus récente Plus ancienne