Litchi - La récolte risque de connaître du retard


La période de récolte de litchi prendra du retard cette année. La production risque également d’être plus faible. Une récolte tardive. Après sa mission de prospection dans la province de Toamasina, le 29 septembre, le Centre technique horticole de Toamasina (CTHT) conclut que la période de récolte de litchi cette année accusera du retard, par rapport aux années précédentes. Cette saison ressemblera à l’année 2011, d’après le rapport de ce centre. « Sur le plan climatique, la sécheresse qui sévit depuis le 20 août pourra, si elle perdure, avoir une influence sur le développement des fruits, même si elle a été bénéfique à la nouaison. La période de récolte pour permettre le chargement des bateaux conventionnels sera, toutefois, plus tardive que celle des trois années passées », indique le rapport. Le CTHT mène régulièrement une mission de prospection dans les zones de production de ce fruit. Elle est menée durant le développement des fruits, ce qui permet d’apporter des précisions sur la période de récolte des produits pour répondre aux besoins du chargement des bateaux conventionnels. Faible pourcentage Les observations effectuées et les mesures prises doivent permettre d’apporter des informations générales sur la structure de la population par rapport à l’évolution de la fructification des arbres dans ces zones productrices. Cette mission sera donc la troisième pour cette saison. Au début du mois de septembre, le CTHT a constaté que les conditions climatiques étaient nettement plus favorables au développement des fruits car les températures ont nettement remonté, fin août. « Malgré cette évolution positive, le pourcentage d’arbres productifs était faible ces dix dernières années : il était d’environ 70% », mentionne le rapport publié le 4 septembre. L’ensemble de ces informations confirme que le potentiel de production sera nettement plus faible cette année. Mais le CTHT veut rester encore très prudent avant de donner une conclusion. Le centre veut élargir la zone de collecte pour satisfaire les besoins des exportateurs. Chaque année, plus d’une dizaine de milliers de tonnes de ce fruit arrivent sur le marché international. Lors de la campagne 2012-2013, la production a progressé. Madagascar a pu exporter près de 17 500 tonnes. Ce volume a augmenté jusqu’à 18 000 tonnes durant la campagne de 2013-2014, mais a, néanmoins, régressé à 17 000 tonnes lors de la campagne de 2014-2015. Lova Rafidiarisoa
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