Il y a championne d’Afrique et championne d’Afrique et championne d’Afrique. La semaine passée a vu deux jeunes Malgaches se hisser au sommet de l’Afrique dans leur domaine respectif. La première est bien connue puisqu’elle fait souvent la Une des journaux depuis un an. Il s’agit on l’aura deviné, de la judokate Laura Rasoanaivo qui collectionne les titres et médailles dans les compétitions internationales. Elle vient d’être sacrée championne d’Afrique seniors des moins de 70 kg. Bien évidemment ce nouvel exploit a été salué comme il se doit par l’opinion en général et les médias en particulier. C’est d’autant plus méritoire que le dernier titre africain dans cette catégorie remonte à il y a 33 ans et a été l’œuvre de Domoina Rabeantoandro. Laura ne s’arrêtera certainement pas en si bon chemin et visera désormais les J.O 2024 à Paris. Elle est capable d’un exploit comme elle vient de le montrer. Elle sera bien évidemment accueillie avec tous les honneurs dûs à son titre. Ce qui n’est pas le cas de la championne d’Afrique des Jeux d’Échecs des moins de 12 ans, Tsinjoniavo Aina Mahasambatra. Rentrée au pays hier après son exploit en Égypte, elle n’a pas eu droit à un accueil fastueux comme on le fait à d’autres champions. Il y avait juste les membres de sa famille et des proches. Cruelle indifférence. Il est vrai que le jeu d’Échecs n’a pas la popularité du judo ou de l’haltérophilie dont les champions revenus des championnats du monde ont été accueillis avec grand bruit, mais il faut dire que gagner un titre africain à 12 ans n’est pas à la portée de tout le monde surtout dans un jeu aussi difficile que l’échec. Tsinjoniavo s’est drapée de l’étendard national un peu pour rappeler qu’elle a bataillé pour le pays et qu’elle dédie son titre à son pays et à son peuple. Elle mérite également autant d’égards et d’attention que les champions dans d’autres disciplines. Une inégalité de traitement pourrait frustrer et décourager une enfant de son âge alors qu’elle a le potentiel pour aller loin à l’image d’autres joueurs dans cette discipline. Il n’est pas trop tard pour bien faire et se rattraper en attendant de savoir si le jeu d’Échecs est un sport ou juste un jeu. À moins de penser loin des yeux loin du Caire.
Il y a championne d’Afrique et championne d’Afrique et championne d’Afrique. La semaine passée a vu deux jeunes Malgaches se hisser au sommet de l’Afrique dans leur domaine respectif. La première est bien connue puisqu’elle fait souvent la Une des journaux depuis un an. Il s’agit on l’aura deviné, de la judokate Laura Rasoanaivo qui collectionne les titres et médailles dans les compétitions internationales. Elle vient d’être sacrée championne d’Afrique seniors des moins de 70 kg. Bien évidemment ce nouvel exploit a été salué comme il se doit par l’opinion en général et les médias en particulier. C’est d’autant plus méritoire que le dernier titre africain dans cette catégorie remonte à il y a 33 ans et a été l’œuvre de Domoina Rabeantoandro. Laura ne s’arrêtera certainement pas en si bon chemin et visera désormais les J.O 2024 à Paris. Elle est capable d’un exploit comme elle vient de le montrer. Elle sera bien évidemment accueillie avec tous les honneurs dûs à son titre. Ce qui n’est pas le cas de la championne d’Afrique des Jeux d’Échecs des moins de 12 ans, Tsinjoniavo Aina Mahasambatra. Rentrée au pays hier après son exploit en Égypte, elle n’a pas eu droit à un accueil fastueux comme on le fait à d’autres champions. Il y avait juste les membres de sa famille et des proches. Cruelle indifférence. Il est vrai que le jeu d’Échecs n’a pas la popularité du judo ou de l’haltérophilie dont les champions revenus des championnats du monde ont été accueillis avec grand bruit, mais il faut dire que gagner un titre africain à 12 ans n’est pas à la portée de tout le monde surtout dans un jeu aussi difficile que l’échec. Tsinjoniavo s’est drapée de l’étendard national un peu pour rappeler qu’elle a bataillé pour le pays et qu’elle dédie son titre à son pays et à son peuple. Elle mérite également autant d’égards et d’attention que les champions dans d’autres disciplines. Une inégalité de traitement pourrait frustrer et décourager une enfant de son âge alors qu’elle a le potentiel pour aller loin à l’image d’autres joueurs dans cette discipline. Il n’est pas trop tard pour bien faire et se rattraper en attendant de savoir si le jeu d’Échecs est un sport ou juste un jeu. À moins de penser loin des yeux loin du Caire.