Rouée de coups, étranglée et violée, une écolière de 11 ans est décédée vendredi soir à Est Vinany, à Ambositra. Une première arrestation a été signalée.
Odieux. Une fillette de 11 ans, victime d’une agression sexuelle et de torture, est morte vendredi, à Ambositra. Elle était issue d’un milieu défavorisé dans l’Est Vinany et étudiait à l’école primaire publique « manara-penitra ». Son père est un tireur de poussepousse. Sa mère a une mobilité réduite.
Elle a été envoyée faire les courses, le mercredi 6 juillet. Elle n’est rentrée que vers 21 heures. Elle n’a rien dévoilé à son retour. Mais elle s’est plainte d’avoir mal. Ses parents n’ont pas pensé la conduire à l’hôpital, faute d’argent. Le lendemain, ils lui ont juste fait un massage des pieds. Or, une trace d’étranglement, des blessures et hématomes ont été relevés sur son corps.
Elle a commencé à gémir de douleur. Elle a décidé de raconter à sa mère ce qui lui était arrivé. Ce que sa famille a répété à notre consœur locale, Liva Ramangason : « Elle était allée aux environs de Volafotsy, ce mercredi-là. Une femme l’avait appelée et lui avait dit: Viens ! Tu vas avoir un rapport avec quelqu’un. Mais elle lui avait répondu : Je ne pourrai pas faire ça ! Je suis encore petite, je dois rentrer ! »
Détériorés
L’enfant aurait été capturée et livrée au(x) violeur(s). Elle aurait tenté de leur résister, mais en vain. Après des soins ordinaires à domicile, elle avait succombé dans la soirée de vendredi. Mais avant de rendre son dernier souffle, elle avait cité les noms de ses bourreaux.
« Nous sommes venus chez elle [ndlr : la famille endeuillée] samedi matin à 7 heures où nous avons pu assister à l’autopsie. Le médecin nous a expliqué que la fille avait été abusée sexuellement. Il a noté la présence de sperme dans son vagin. Selon lui, d’autres organes ont également été détériorés à cause de la pénétration brutale », explique la journaliste.
« Une grande plaie est visible dans le derrière de la défunte. Concernant les contusions sur le corps, le médecin suppose qu’elle avait essuyé des coups à cause de sa résistance. Il ne peut pas déterminer combien étaient les violeurs », enchaîne-t-elle.
La femme qui avait entrainé la fille, a été arrêtée. Le(s) pédophile(s) est (sont) toujours recherché (s). Haingo Nambinina, maire de la ville, a aidé la famille dans la préparation des funérailles.
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