Des réformes en vue sur les responsabilités des agences d’emploi privées. Il s’agira aussi d’harmoniser les textes en vigueur. Alors que l’interdiction de la migration et de l’envoi clandestin de personnes est toujours en vigueur, dix personnes ont été épinglées, selon une source près du dossier. Selon cette information, après les enquêtes spécialisées, ainsi que des plaintes déposées, elles ont été appréhendées. Depuis les interdictions, aucune agence ne peut plus envoyer des migrants à l’étranger. « Les prévenus n’émanent plus d’agences, ils agissent plutôt en réseaux, les plaignants étant, dans la plupart du temps, les parents de victimes d’exploitation ou d’abus », affirme cette source. C’est depuis quelques années que les agences de placement sont interdites d’exercer leurs activités. Les rabatteurs semblent avoir changé de mode opératoire, d’après les explications. « Les agences sont structurelles notamment, elles peuvent prendre la forme d’une société commerciale. Mais les agences clandestines proprement dites ne sont plus, dans la plupart des cas, en activité. Ce sont les personnes jouant le rôle d’intermédiaire, qui continuent d’agir illégalement », explique Fenitra Randriatianarisoa, directeur de la migration professionnelle auprès du ministère du Travail, de l’emploi, de la Fonction publique et des lois sociales. Il ajoute que les poursuites sont en cours. « Nous avons toujours l’obligation de signaler ces agissements, dans le cadre de la traite de personnes, si des cas similaires se présentent. Nous collaborons avec la Police pour les enquêtes spécialisées », indique-t-il. Réformes Sur cette lancée, des amendements seront attendues en rapport au décret sur l’interdiction d’envoi de travailleurs migrants. « Pour les agences suspendues de leurs activités depuis quelque temps un alignement des textes a été effectué », précise Noémie Razafimandimby, du projet de l’OIT et de l’Action mondiale pour améliorer le cadre de la migration du travail, du sigle anglais REFRAME. En effet, une mise en conformité du décret au sujet de la convention sur les agences d’emploi privées, ratifiée récemment par Madagascar, a été étudiée par les parties prenantes lors d’un atelier sur le recrutement des travailleurs migrants. « Nous avons identifié les textes à harmoniser par rapport à la convention. À l’issue de l’atelier, les parties prenantes détermineront les articles à amender. C’est le cas pour l’identification des agences d’emploi privées, un article qui est flou dans le décret. Une précision sera à apporter par rapport aux responsabilités pénales et pécuniaires de ces agences. Par exemple, le retrait de l’agrément ou de la licence d’exploitation, ainsi que le frais de rapatriement qui seront à la charge de ces derniers », rajoute le directeur de la migration professionnelle. L’amendement sera proposé aux décideurs.
Des réformes en vue sur les responsabilités des agences d’emploi privées. Il s’agira aussi d’harmoniser les textes en vigueur. Alors que l’interdiction de la migration et de l’envoi clandestin de personnes est toujours en vigueur, dix personnes ont été épinglées, selon une source près du dossier. Selon cette information, après les enquêtes spécialisées, ainsi que des plaintes déposées, elles ont été appréhendées. Depuis les interdictions, aucune agence ne peut plus envoyer des migrants à l’étranger. « Les prévenus n’émanent plus d’agences, ils agissent plutôt en réseaux, les plaignants étant, dans la plupart du temps, les parents de victimes d’exploitation ou d’abus », affirme cette source. C’est depuis quelques années que les agences de placement sont interdites d’exercer leurs activités. Les rabatteurs semblent avoir changé de mode opératoire, d’après les explications. « Les agences sont structurelles notamment, elles peuvent prendre la forme d’une société commerciale. Mais les agences clandestines proprement dites ne sont plus, dans la plupart des cas, en activité. Ce sont les personnes jouant le rôle d’intermédiaire, qui continuent d’agir illégalement », explique Fenitra Randriatianarisoa, directeur de la migration professionnelle auprès du ministère du Travail, de l’emploi, de la Fonction publique et des lois sociales. Il ajoute que les poursuites sont en cours. « Nous avons toujours l’obligation de signaler ces agissements, dans le cadre de la traite de personnes, si des cas similaires se présentent. Nous collaborons avec la Police pour les enquêtes spécialisées », indique-t-il. Réformes Sur cette lancée, des amendements seront attendues en rapport au décret sur l’interdiction d’envoi de travailleurs migrants. « Pour les agences suspendues de leurs activités depuis quelque temps un alignement des textes a été effectué », précise Noémie Razafimandimby, du projet de l’OIT et de l’Action mondiale pour améliorer le cadre de la migration du travail, du sigle anglais REFRAME. En effet, une mise en conformité du décret au sujet de la convention sur les agences d’emploi privées, ratifiée récemment par Madagascar, a été étudiée par les parties prenantes lors d’un atelier sur le recrutement des travailleurs migrants. « Nous avons identifié les textes à harmoniser par rapport à la convention. À l’issue de l’atelier, les parties prenantes détermineront les articles à amender. C’est le cas pour l’identification des agences d’emploi privées, un article qui est flou dans le décret. Une précision sera à apporter par rapport aux responsabilités pénales et pécuniaires de ces agences. Par exemple, le retrait de l’agrément ou de la licence d’exploitation, ainsi que le frais de rapatriement qui seront à la charge de ces derniers », rajoute le directeur de la migration professionnelle. L’amendement sera proposé aux décideurs.