Enterrement - Le transport des dépouilles conditionné


Le Conseil des ministres du 10 juin a renforcé la décision d’autorisation de transfert des dépouilles mortelles depuis la capitale vers les autres régions, notamment celles qui ont été gardées dans les chambres froides. De nombreuses familles ont demandé que les défunts puissent être transférés, et ce, après le discours du président de la République le 30 mai. Ainsi le contrôle des documents d’autorisation effectué par la Police Nationale sera rigoureux. Il s’agit de l’acte de décès venant du BMH avec l’attestation venant du médecin traitant. Une attestation sur les causes du décès délivrée par le BMH, une autorisation de transfert délivrée par l’arrondissement avec le l’autorisation d’inhumation octroyée par les délégués des arrondissements seront nécessaires, selon le Conseil des ministres. Le maire de la commune d’Anosiala Ambohidratrimo note qu’au niveau du Fasan’ny firaisam-po, trente-et-un enterrements ont eu lieu depuis son ouverture. Mais aucune autorisation ne sera délivrée pour le moment. « Dix-sept corps ont été enterrés au niveau du Fasan’ny firaisam-po, et dont les causes du décès ne sont pas liées à la Covid19. Aucune autorisation n’est délivrée pour le moment puisqu’il faut respecter un délai avant de procéder au transfert des dépouilles mortelles vers un autre lieu », explique le maire de la Commune d’Anosiala. Contrôle rigoureux Au niveau des arrondissements, il y a quelques procédures à suivre avant de procéder au transfert de corps. « La famille du défunt doit formuler une demande auprès du BMH. Lorsqu’elle obtient l’autorisation venant du BMH, il faut que la commune où le corps sera transféré nous envoie une lettre au préalable à l’issue de laquelle nous pouvons donner l’autorisation en question », explique un responsable auprès du cinquième arrondissement. La falsification des documents y afférents fera l’objet de sanctions. Des informations précises par rapport à la cause du décès seront requises durant le transport de la dépouille mortelle vers les régions. Pour éviter des faux documents, il est important que le nom de l’établissement hospitalier où le défunt a été traité soit expressément indiqué. Les noms des personnes mortes de Covid-19 seront ainsi intégrés dans le système de base de données Covid.
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