Poursuite judiciaire - Mapar fait bloc derrière Lylison


En bloc. Le Groupement des partisans de Andry Rajoelina, (Mapar), rejette toutes les charges que la justice avance pour motiver le mandat d’arrêt contre le sénateur Lylison René de Roland et qualifie la situation d’abus de pouvoir de la part des autorités. Un an après l’affaire impliquant la députée Lanto Rakotomanga, la grande famille des Oranges s’est, à nouveau, présenté à la presse, hier, à son siège à Ambodi­vona, pour défendre l’un des leurs, ayant maille à partir avec la justice. « Dites-nous qui a pris le sénateur Lylison en flagrant délit et de quoi   », a lancé Pierre Holder, porte-parole de Mapar. Ce dernier qui ajoute dans la défense de l’ancien commandant des Forces d’intervention spéciale (FIS), le fait que « l’appel à une ville morte, qui est une action pacifique incitant à la réflexion, n’a en aucun cas l’aspect d’une déstabilisation ». Bien que le porte-parole des Oranges soutienne que le colonel Lylison n’a fait que jouer son rôle de sénateur, contrôler et recadrer les actions du gouvernement, comme le prévoit la Consti­tution, le discours d’Odette Balisama Razafimelisoa, procureure de la République, rapporté par la Tvplus Madagascar, jeudi, confirme que le flagrant délit est retenu contre l’élu. Les barrages qui ont suivi son appel à une ville morte, le 23 mai dernier, est un fait accablant aux yeux de la justice. Devant la presse, hier, les députés Christine Razanamahasoa, ancienne ministre de la Justice et Jean Brunel Razafitsiandraofa, commissaire de police, se sont mis à deux pour tanter de démonter la thèse du flagrant confirmée par la procureure du tribunal de première instance d’Antananarivo (TPI). . G.F.R.
Plus récente Plus ancienne