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Certes, l’îlot de Nosy Faly est généralement connu et réputé par le fameux poisson Mahaloky », mais en fait, il a aussi une histoire unique, tant sur le plan culturel que cultuel, notamment touristique. Il est vrai qu'elle n'est pas très attractive pour les touristes par rapport aux îles environnantes de Nosy Be, telles que Sakatia, Taninkely, Iranja, mais cela n'enlève rien à sa richesse et à son histoire. Nosy Faly se situe à 13 miles du port de Hell Ville et 6 miles de l'aéroport de Fascène. Contrairement à Nosy Komba, Nosy Faly ressemble à un cône dont la base plonge dans les eaux cristallines. Elle est essentiellement plate et allongée. Un chemin de terre traverse l’île dans le sens de la longueur. C’est l’île où la pêche est florissante. Carangues (Kiko), Poissons-Rois (Tasara), thons ou espadons sont au rendez-vous. Actuellement, les responsables locaux sont en train de chercher des idées pour faire de Nosy Faly une destination touristique en raison de son histoire et de la présence des richesses naturelles et des sites en son sein. Par nature, la majorité de la population se compose des pêcheurs, malgré la production d’anacarde, peu négligée. Une partie commence aussi à prendre part aux affaires même si elle est encore peu nombreuse. L’on a constaté qu’actuellement divers commerces commencent à ouvrir le long de la ville. Le séjour des journalistes membres de l'Association des Journalistes Professionnels d’Antsiranana à Nosy Faly a permis d'explorer davantage Nosy Faly. Le village appartient à la tribu « Zafin’ny fotsy » ou Antakarana. Mais il y a aussi celle de « Zafin’ny mena » ou Sakalava Bemihisatra » et la troisième est les Anjoaty de Nosimbary. Mais à part eux, il y a encore une génération appelée « Rasikajy » dans cette petite île. Ils ont grandi et sont devenus des habitants d’un village d’Antafiambotry. Selon les explications de Patrice Rasikajy, le petit-fils de Rasikajy, ses ancêtres ont quitté Maroantsetra et se sont rendus à Nosy Faly. Ils ne mangent pas de zébus, surtout de vaches car ils ont une race indonésienne. Depuis, ils ont un don particulier. Il leur est interdit de maudire des personnes, des animaux ou des choses, pour éviter les conséquences dans l’immédiat. Et la société croit encore à ce don. [caption id="attachment_146542" align="alignleft" width="442"]


